Africa-Press – Comores. Une assemblée générale des districts de santé de Mohéli a eu lieu le mercredi dernier à Fomboni. Organisée par la DRS (direction régionale de la santé) avec l’appui financier du Projet COMPASS, tous les facteurs à l’origine du ou des problèmes au niveau de chaque district sanitaire de l’île ont été identifiés en vue de trouver des solutions.
Le maire de la commune de Msoutruni, celui de Mwambassa et Mwambao, les chefs de villages, les agents de santé communautaires, les chefs des districts sanitaires, les mères et pères leaders des districts se sont réunis dans une assemblée générale de la santé organisée par la DRS à travers le projet COMPASS. Il s’agit pour chaque district de santé, à partir d’un ou plusieurs problèmes identifiés, chercher de façon systématique toutes les causes ou facteurs à l’origine ces problèmes, et à sélectionner ceux sur lesquels il est possible d’agir.
Docteur Kadafi Ahamadi médecin chef du centre médico-urbain (CMU) et du district de Fomboni a notamment cité les activités réalisées dans le district de santé de Fomboni, les aides et soutiens apportés aux structures, les difficultés rencontrées ainsi que les conditions permettant d’améliorer la qualité des soins des patients. « En moyenne par mois le district de Fomboni enregistre 75 consultations prénatales, 70 planifications familiales. Environ 600 enfants reçus pour différentes vaccinations et 463 consultations » précise-t-il.
Et de souligner que le district de Fomboni doit être exemplaire en matière de santé de qualité. « La majorité des moheliens fréquentent le CMU pour leurs besoins en matière de santé. Il est donc impératif que le district de Fomboni soit équipé en plateau technique et doté d’un personnel qualifié pour pouvoir répondre aux besoins des patients » plaide ce médecin chef. L’insuffisance des locaux, le manque de personnel qualifié, le problème d’énergie au poste de santé de Miringoni et des difficultés sur les évacuations liées à un manque de carburant dans ce poste de santé, l’absence d’un service de laboratoire, le manque d’un tensiomètre et thermomètre dans les structures, l’absence de salles d’accouchement, la rupture de TPI dans toutes les structures pour les femmes enceintes en consultation prénatale, ont été soulevés. Quelques recommandations sont faites pour améliorer la situation. Dans l’espoir de trouver des réponses concrètes et rapides.
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