Le nouveau code de la santé vulgarisé à Mohéli

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Le nouveau code de la santé vulgarisé à Mohéli
Le nouveau code de la santé vulgarisé à Mohéli

Africa-Press – Comores. Un atelier de dissémination du nouveau code de la santé s’est déroulé du vendredi au dimanche dernier à l’auberge Les Abouts. Il a été organisé par le ministère de la santé et de la solidarité à travers la direction régionale de la santé de Mohéli dans l’optique d’expliquer aux acteurs sociaux les nouvelles règles en matière de santé publique.

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan Comores émergent, à travers le plan de développement intérimaire 2020-2024, le ministère de la santé, de la solidarité, de la protection sociale et de la promotion du genre s’est engagé à promouvoir un système de santé aux normes internationales, pour un capital humain performant. C’est dans ce contexte qu’un atelier de trois jours s’est tenu à l’auberge Les Abous pour expliquer aux acteurs sociaux le projet de loi portant révision du code de la santé publique.

C’est un projet composé de 8 parties avec au total 682 articles qui vont mettre l’accent sur la couverture sanitaire universelle, la mise en place de l’assurance maladie généralisée, l’accès aux soins et la création d’une structure nationale assurant la gestion et la règlementation des équipements biomédicaux. Les membres du gouvernement, les personnels de santé du pays, la gendarmerie et la police nationale, les maires et préfets avaient tous répondu présents à ce rendez-vous. « Ce code a été révisé pour faciliter l’accès de la population aux soins en particulier pour les plus indigents. Chacun de nous doit savoir que ce code doit être respecté au plus vite possible tout en espérant des résultats positifs sur la prise en charge des personnes malades » souligne Dr Ridhoine Mohamed, inspecteur général de la santé.

La loi portant code de la santé publique a été élaborée depuis 1995 mais elle ne répondait pas aux exigences de la population. D’où sa révision en 2020 par le chef de l’État Azali Assoumani. Plusieurs aspects ont été revus et d’autres ajoutés. Le chapitre de la pharmacie et ses articles axés à l’importation des médicaments a été revu pour se conformer à la loi portant la création de l’OCOPHARMA mais aussi à la mise en place de l’ANAMEV. Compte tenu de l’évolution de la médecine moderne, la médecine traditionnelle occupe également une place prépondérante dans ce nouveau code de la santé.

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