Africa-Press – Comores. Le congrès national de l’esthétique et de la coiffure s’est tenu pour la première fois à Moroni. Cet évènement qui a rassemblé une cinquantaine d’artisans a pour but de valoriser ce sous-secteur souvent dans l’informel, de l’encourager et de le pousser à se formaliser, s’informer, échanger, saisir les évolutions du marché, créer ou renouveler des relations.
Le premier congrès national de l’esthétique et de la coiffure, de la santé et bienêtre s’est tenu à Moroni du 12 au 14 octobre dernier. Initié par Secrets de Beauté de Farida Djalim avec l’appui de l’ANPI et de l’AND, cette activité avait pour objectif de valoriser les métiers de la beauté. Environ une cinquantaine d’artisans ont été mobilisés notamment des coiffeurs, des nutritionnistes, des esthéticiennes, des agroalimentaires, etc. L’évènement a vu la présence des stylistes, des entrepreneurs et de pharmaciens. Durant ces trois jours, il était question de valoriser un sous-secteur souvent reclus dans l’informel, d’encourager ces professionnels à se formaliser, s’informer, échanger, saisir les évolutions du marché, créer ou renouveler des relations. D’après l’organisatrice, Farida Djalim, le but est de rassembler tous les artisans de la beauté et créer une polyvalence des fabricants de cosmétiques et de la beauté. « C’est une première pour les métiers de l’artisanat de la beauté, coiffure ou autres. Sur cette première édition, nous avons l’armée et l’ANPI en appui, qui d’ailleurs vont intervenir en nous montrant lors des conférences l’intérêt de prendre soin de sa santé, car notre santé contribue à notre beauté », renchérit celle qui n’a pas manqué d’encourager les jeunes à booster le secteur.
De son côté, la directrice de l’ANPI, Nadjati Soidiki se dit fière d’un tel évènement. Selon elle, c’est l’art de bien faire, le souci de transmettre, d’accompagner les vocations d’entrepreneurs et de les propulser. « Farida s’investit corps et âme, pour mettre à l’honneur et valoriser les opérateurs, les entreprises. C’est l’occasion de voir les femmes et les hommes aussi se faire beau et belle en ayant accès à une offre variée de services et prestations et des promotions aussi. C’est l’opportunité de mettre en lumière ce sous-secteur qui a durement souffert du covid-19, qui se relève de jour en jour », avance-t-elle.
Et d’ajouter : « Un sous-secteur incontournable pourtant les contraintes sont souvent trop peu connues et peine à se structurer. Il y a un passeport pour accéder aux opportunités et se développer. L’ANPI est disponible pour accompagner cette dynamique nouvelle et nous offrirons au gagnant les frais administratifs et le capital de départ pour la formalisation de son activité ». C’était l’occasion pour l’organisatrice de saluer les efforts de ses partenaires y compris l’ambassade de France qui continue à soutenir de telles actions.
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