Africa-Press – Comores. Un atelier de lancement officiel du projet de renforcement des réseaux nationaux des aires protégées (RNAP 2) a été organisé le jeudi 23 mars à Fomboni. Plusieurs personnalités ont pris part à ce lancement. C’est un projet du PNUD en partenariat avec GEF financé à hauteur de 4 424 479 dollars pour conserver la biodiversité marine et terrestre de l’Union des Comores, tout en renforçant l’efficacité de la cogestion du nouveau réseau d’aires protégées avec les communautés locales.
« C’est un projet qui entre dans le cadre de la conservation de la biodiversité terrestre et marine aux Comores. Il consiste à contribuer au financement du développement des chaînes de valeur liées à la biodiversité. Pour y parvenir il faut un changement de comportement de la part de la communauté bénéficiaire. C’est le plus grand défi à relever dans cette phase du projet RNAP2 » A fait savoir Fouad Abdou Rabi, coordinateur du projet RNAP2.
L’atelier avait mobilisé plusieurs autorités insulaires et des personnalités du domaine de l’environnement. L’objectif est de conserver la biodiversité terrestre et marine tout en renforçant l’efficacité de la congestion du nouveau réseau d’aires protégées avec les communautés locales pour soutenir le développement durable. Il s’agit d’un projet du PNUD et GEF financé à hauteur de 4 424 479 pour une période de 5 ans.
Au total vise une population bénéficiaire de 217 524 habitants, soit 23 256 habitants pour le parc national de Mohéli, 70 094 habitants pour le mont Tringui (Anjouan) et 28 888 habitants pour le parc de Chissiwani (Anjouan) mais aussi 39 838 habitants pour le Karthala (Ngazidja) et 30 285 habitants pour Mitsamiouli-Ndroudé (Ngazidja).
Pour le cas de Mohéli, le PNM (parc national de Mohéli) étant déjà opérationnel, il s’agit de faire des propositions pour l’intégration du parc actuel dans l’agence nouvelle et de dissiper les craintes potentielles. « Cet atelier nous a permis de définir les axes stratégiques du projet et esquisser les donnés principales du plan stratégique des cinq prochaines années » ajoute le coordinateur.
Parmi ces axes stratégiques il y a la création d’une agence censée piloter les aires protégées, le développement d’une stratégie de leur expansion et de leur gestion mais aussi le développement des activités génératrices de revenus pour les populations riveraines. Pour rappel, le projet RNAP 1 a été lancé en 2016 dans l’ensemble du territoire national et a permis la création de plusieurs aires protégées dans le pays.
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