Les acteurs agricoles appelés à s’impliquer dans le projet BRECOMA

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Les acteurs agricoles appelés à s'impliquer dans le projet BRECOMA
Les acteurs agricoles appelés à s'impliquer dans le projet BRECOMA

Africa-Press – Comores. Les acteurs agricoles de Mohéli ont été conviés le jeudi 25 mai à la Maison des épices dans une réunion d’information axée sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle rentre dans le cadre du projet de contribution au renforcement de la résilience pour améliorer la sécurité alimentaire, les revenus et la nutrition aux Comores et à Madagascar (BRECOMA). Financé par l’Union européenne, ce projet est mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’environnement.

Dans le cadre du programme régional d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’océan Indien, l’INRAP à travers le Ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement a convié les agriculteurs de différentes localités de l’île pour une réunion de sensibilisation. C’est une activité qui entre dans le cadre du projet BRECOMA (Building Résilience to Enhance food incomes and nutrition security in the Comoros and Madagascar). Les agriculteurs sont appelés à connaître leur rôle dans ce projet, en vue d’améliorer la résilience des petits agriculteurs et des communautés locales dans les zones rurales des Comores et de Madagascar.

« Le projet intervient dans trois domaines. La production agricole durable, la valorisation des produits agricoles et la gestion des ressources naturelles. Ici, l’idée c’est d’améliorer les pratiques agricoles, renforcer les capacités des acteurs locaux, et promouvoir la commercialisation des produits agricoles tout en favorisant la gestion durable des ressources naturelles » explique le directeur régional de l’INRAP Mohadji Nourdine. Les agriculteurs sont ainsi sollicités à travailler sur plusieurs cultures, notamment le maïs riche en vitamines, le manioc jaune, le riz, les patates douces à chair orange et divers légumes. « Ces cultures sont sélectionnées en raison de leur haute valeur nutritionnelle et de leur importance pour l’alimentation de nombreuses populations à travers le monde » a-t-il ajouté.

Le manioc jaune est une variété qui est riche en bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A. La consommation de manioc jaune peut aider à prévenir la cécité nocturne et d’autres maladies causées par une carence en vitamine A. Le riz est un aliment de base pour des millions de personnes dans le monde, mais il a souvent une faible teneur en nutriments. Le projet vise à développer des variétés de riz qui sont plus nutritives et qui peuvent aider à prévenir les carences nutritionnelles. Enfin les patates douces à chair orange sont une source importante de bêta-carotène et de vitamine A. Ces légumes sont également riches en fibres et en antioxydants et peuvent aider à prévenir les maladies cardiaques et les cancers.

Les agriculteurs sur place ont salués cette initiative toutefois ils sollicitent l’accompagnement des personnes concernées dans ce domaine afin de parvenir aux résultats escomptés. A noter qu’en ce qui concerne le maïs riche en vitamines, une expérimentation a été déjà faite à Mbatsé et à Mibani et les résultats étaient très satisfaisants en termes de production.

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