Africa-Press – Comores. Le syndicat national des chauffeurs de transport en commun (Usukani wa masiwa) est en visite à Mohéli pour échanger avec leurs collègues et les autorités insulaires sur plusieurs points. À cette occasion, une réunion s’est tenue le samedi 11 février à la salle multifonctionnelle de Fomboni. Du statut du syndicat au nouveau code de la route en passant par les pratiques de la brigade routière, les assurances et l’organisation même du travail sur les lignes ont été passées en revue. Comme les assureurs ne prennent pas en charge les chauffeurs en cas d’accident, ils vont se débrouiller.
Une réunion d’échange entre le bureau du syndicat des chauffeurs au niveau national et régional, les autorités insulaires, la gendarmerie et la police nationale s’est tenue samedi dernier à la salle multifonctionnelle de Fomboni. L’ordre du jour portait sur le nouveau statut du syndicat mais aussi sur la mise en application du nouveau code de la route pour assurer la sécurité des usagers de la route. Les résultats attendus de cette rencontre c’est de mettre fin aux malentendus réguliers entre les chauffeurs et les autorités mais surtout de bien s’organiser dans leur métier.
Il en est ressorti que les chauffeurs de taxi sont désormais obligés d’avoir un comité de pilotage communal qui veillera au bon fonctionnement de leur métier dans chaque commune ou région. Une chose qui n’existait pas auparavant. « Le statut va prévoir un cahier de pointage où chaque journée de travail le conducteur cotisera 500 fc au sein du comité de pilotage communal. Cet argent nous permettra en cas d’accident de prendre en charge gratuitement le chauffeur sans aucun intérêt de remboursement » a fait savoir le président du syndicat régional des chauffeurs. Une décision prise, selon eux, pour palier en cas d’accident, l’absence de prise en charge des chauffeurs par les assureurs. Ces derniers prennent en charge uniquement les passagers et le véhicule. « Il faut moderniser ce travail mais surtout garantir les conditions de travail d’un chauffeur » soutient-il.
Pour le nouveau code de la route, Assade Mouritadhoi, ancien président du syndicat régional de chauffeurs de taxis, nous précise que désormais la brigade routière ne doit pas parquer une voiture après l’avoir verbalisé sauf pour trois motifs, le défaut de permis de conduire, l’expiration de l’assurance ou de la visite technique. Pour les autres infractions, la voiture ne sera parquée qu’après l’expiration du délai requis pour le paiement de l’amende. Le gouverneur Mohamed Saïd Fazul présent à cette rencontre, a saisi cette opportunité pour remercier les chauffeurs de cette initiative mais aussi montrer l’importance du métier de chauffeur avant de les exhorter à la prudence sur les routes pour la sécurité de tous.
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