Africa-Press – Comores. Après le reboisement massif, il y a quelques mois, du littoral de Djoiezi à Mohéli, afin de limiter la montée des eaux dans cette ville, le Mouvement des jeunes cadres de cette ville (MJCD) a procédé dimanche 10 septembre dernier à une opération de reboisement de la plage de Komodjou à l’est la ville. Ces jeunes comptent aménager également ce site de divertissement pour attirer plus de visiteurs.
La protection de l’environnement côtier est devenue une préoccupation majeure des ONGs, vu l’ampleur que prend la montée des eaux de mer en lien avec le réchauffement climatique. Le Mouvement des jeunes cadres de Djoiezi (MJCD), se met à reboiser et à aménager la plage de Komodjou, située non loin de la ville, l’un des plus beaux sites de divertissement qui accueille du monde tous les weekends, mais menacé de disparition par la montée de la mer.
Plusieurs espèces végétales ont été plantées pour non seulement limiter cette montée des eaux mais aussi redorer l’image du site. Ce sont des plantes adaptées à l’environnement marin. « À Komodjou il y a une très forte activité d’extraction de sable marin. Donc notre objectif c’est de reboiser cette zone tout en essayant d’aménager le site. Avec le temps on verra comment on va gérer cette problématique du sable » explique Mohamed Anthoy, vice président du MJCD. Selon ce médecin, le mouvement envisage la construction de quelque bungalow dans ce site afin d’attirer plus de visiteurs.
Une initiative qui va permettre au mouvement de générer quelques recettes pour financer d’autres projets dans le futur. « Nous lançons un cri d’alarme pour avertir les personnes qui viennent ici pour faire leur pique-nique et qui allument du feu tout près des arbres. C’est une mauvaise habitude qui tue ces plantes, et dans ce cas nous allons bien sûr prendre des mesures très sévères » prévient-il. Le MJCD en partenariat avec le Parc national de Mohéli envisage aussi de reboiser tout le long de la route nationale reliant le village de Bandar Salama à Gnombeni par des plantes surtout des fruitiers.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press
