Africa-Press – Comores. 12 éco-gardes et 3 rangers du PNM (Parc National de Mohéli) ont bénéficié d’une formation de deux semaines qui a débuté le mardi 14 février. Il s’agit d’un renforcement de capacités dans le but d’améliorer leurs performances lors des sorties en forêt. La formation se tient au siège du PNM.
Dans le cadre du projet de réduction des émissions provenant du déboisement et de la dégradation de la forêt (REDD+), l’association NOE en collaboration avec le Parc national de Mohéli ont organisé une formation au profit de trois rangers et 12 éco-gardes du PNM. Le but est d’améliorer la performance de ces patrouilleurs pour qu’ils puissent mener à bien leurs activités de protection de l’environnement terrestre et marin. Cette formation de deux semaines est repartie en deux. Une semaine de théorie et une autre pour la pratique.
« C’est pour apporter un peu plus des nouvelles connaissances aux éco-gardes et rangers du PNM en termes de patrouille de nuit, du déplacement de la zone de non prélèvement. Ils vont apprendre à dormir dans la forêt, et être capables de se disperser tout au long de leur patrouille » a souligné Margot Gonthier-Maurin, Chef du projet REDD+ NOE avant d’ajouter que ces éco-gardes ont effectivement reçu du matériel qui leur facilitera leur travail. Au début il était difficile, pour ces éco-gardes et rangers, selon les formateurs, de faire la patrouille de forêt en une seule journée surtout dans les parties où se trouvent des crêtes.
Pour lutter contre le braconnage et la culture sur brulis, ces patrouilleurs du PNM ont été équipés en uniforme, avec laquelle la population aura du mal à les distinguer des éléments de l’AND (armée nationale de développement). Ils sont également dotés d’équipements tels que lampe frontale, sac à dos, hamac, sac de couchage et tant d’autres matériels indispensables pour une sortie nocturne en forêt en toute sécurité.
A noter que depuis l’extension en 2015, des limites du Parc National de Mohéli vers la partie terrestre, l’institution faisait face à une contrainte liée à une insuffisance d’effectif. Avec seulement 14 éco-gardes et 3 rangers recrutés initialement pour couvrir la partie marine et côtière de l’aire protégée (400 km2) la tâche n’était pas aisée. Pour tenter de remédier à cela, le PNM vient de recruter récemment 12 nouveaux éco-gardes et 3 rangers pour s’occuper justement de la partie terrestre (200 km2). Ces patrouilleurs ont désormais la charge en matière de surveillance et de suivi écologique pour une meilleure conservation des ressources naturelles qui se trouvent dans la zone du PNM mais aussi dans l’île entière.
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