L’heure est au bilan

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L’heure est au bilan
L’heure est au bilan

Africa-Press – Comores. À l’initiative du PNM (parc national de Mohéli) les pêcheurs de Mohéli étaient réunis le samedi 18 mars au foyer de Salamani pour faire le bilan et échanger leurs expériences sur la pêche aux poulpes, après un repos biologique. Une occasion aussi de réfléchir ensemble sur l’avenir de la gestion rationnelle des ressources marines d’une manière générale, et en particulier des poulpes. Renforcer d’avantage la sécurité de l’écosystème marin est l’une des solutions proposées pour une gestion durable, quantitative et qualitative des poulpes dans l’île.

Plus de 10 tonnes de poulpes ont été péchées cette année dans l’ensemble de l’île après des repos biologiques. Une réunion a été organisée le samedi 18 mars dernier au foyer de Salamani à Fomboni, pour faire le bilan et prendre des initiatives sur la gestion durable des ressources halieutiques. C’est une initiative du PNM, avec les différents responsables qui militent pour la protection de l’environnement et les pêcheurs. L’idée c’est de partager ensemble l’expérience acquise lors des sessions d’ouverture des poulpes qui se sont tenues les semaines précédentes dans l’île, en vue d’améliorer ce système jugé très avantageux pour les pêcheurs de poulpes et pour toute la population locale.

Plusieurs recommandations sont faites pour améliorer ce processus dans l’avenir. Parmi lesquelles l’ouverture de la pêche aux poulpes le même jour dans l’ensemble de l’île, afin d’éviter certains problèmes de gestion auxquels font face quotidiennement les responsables en charge de cette mission. Des formations au bénéfice des associations locales sont dispensées dans le but de renforcer leurs connaissances pour mieux répondre aux objectifs fixés par le parc national de Mohéli.

La remarque faite par le PNM cette année, c’est que les résultats sont très satisfaisants par rapport aux années précédentes. « Cette année nous avons récolté 10 tonnes et 713 kg de poulpes pendant la fermeture et l’ouverture de cette dernière saison à Mohéli. Et c’est à Nioumachoi qu’on a péché le plus grand poulpe. Il pesait 6,5 kg. Donc nous encourageons les communautés locales à la patience et surtout de redoubler d’efforts, afin de pouvoir aboutir à de bons résultats » sollicite Lailina Daniel, directeur du PNM avant de souligner que « le dispositif de repos biologique des poulpes est bénéfique pour l’écosystème marin de l’île car il est très productif et ça permet aux pêcheurs d’avoir des sources de revenus qui leur permettront de vivre ». Renforcer d’avantage la sécurité de l’écosystème marin pour une meilleure protection de l’environnement tout en espérant une meilleure productivité des poulpes est l’une des solutions préconisées lors de cette rencontre.

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