Africa-Press – Comores. L’Unicef en collaboration avec la direction générale des affaires sociales de Ngazidja, l’association IMARA et Comor’lab ont organisé dimanche 12 mars dernier, une journée dédiée à l’inclusion des jeunes filles dans le monde digital. Cette activité avait pour but de sensibiliser des groupes de jeunes filles aux avantages liés à l’apprentissage des nouvelles technologies etc…
À l’occasion du mois de la femme, l’Unicef en collaboration avec la direction générale des affaires sociales de Ngazidja, l’association IMARA et Comor’lab ont organisé dimanche 12 mars dernier, une journée dédiée à l’inclusion des jeunes filles dans le monde digital. Cette activité a vu la participation des jeunes reporters et des clubs des adolescents et les jeunes d’Imara. Le but de ces activités est de sensibiliser des groupes de jeunes filles aux avantages liés à l’apprentissage des nouvelles technologies, mais aussi c’était l’occasion de faire un « talks » de réflexion et discussions avec les jeunes filles sous le thème de « l’innovation et technologies pour l’égalité des sexes », un sujet très important, qui a tout son sens dans le monde actuel.
Car selon les Nations Unies, « nos vies dépendent de plus en plus d’une forte intégration technologique : suivre un cours, appeler des proches, effectuer une transaction bancaire ou prendre un rendez-vous médical. De nos jours, tout passe par le numérique et pourtant, 37% des femmes n’utilisent pas internet et bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur ». Cela revient à dire que les jeunes devraient être sensibilisés à ces outils, des avantages de la technologie mais aussi le danger des réseaux sociaux. « Si les femmes ne peuvent pas accéder à Internet et ne se sentent pas en sécurité en ligne, elles ne sont pas en mesure de développer les compétences numériques nécessaires et de s’engager dans des espaces numériques, ce qui diminue leurs possibilités de poursuivre des carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM) » précisent un communiqué Nations Unies.
Ces jeunes filles seront aussi formées au numérique à travers un atelier de codage informatique et protection en ligne. À cet effet Imara Comoros est l’exemple parfait, cette association encadre des jeunes écoliers dans les technologies. Interrogé par La Gazette des Comores, la chargée de programme d’Imara Nassabia Mohamed a montré que les discussions ont été fructueuses, malgré l’écart de l’âge et les discussions ont été enrichissantes. « Nous avons eu trois activités, sur les défis numériques, l’égalité de la femme et de l’homme et une autre sur les réseaux sociaux. Les enfants ont été à l’aise dans les discussions, ils ont participé et ce malgré leur jeune âge (9 à 12 ans) », renchérit-elle.
Pour rappel, d’Ici 2050, 75% des emplois seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Pourtant, aujourd’hui, les femmes n’occupent que 22% des postes en intelligence artificielle (World Economic Forum). Aux Comores, les femmes n’osaient pas rêver travailler dans le domaine de la technologie. Aujourd’hui certaines associations et des femmes se battent pour changer les mentalités à l’instar d’Imara qui a représenté le pays à maintes reprises dans des concours en lien avec les Tics.
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