Ouverture d’un atelier de renforcement de la coopération inter-institutions

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Ouverture d’un atelier de renforcement de la coopération inter-institutions
Ouverture d’un atelier de renforcement de la coopération inter-institutions

Africa-Press – Comores. Moroni a abrité hier mercredi, un atelier national sur le renforcement de la coopération inter-institutions en matière de suivi, contrôle et surveillance des pêches aux Comores. Plusieurs institutions parties prenantes dans la lutte contre la pêche illicite et non-règlementée ont pris part à cet atelier financé par la COI à travers le projet ECOFISH. Le but est de parvenir à la création d’une commission nationale de lutte contre la pêche illicite et non-réglementée.

Dans son mot d’ouverture de l’atelier, le secrétaire général adjoint du ministère de la pêche Ahamada Djoubeir remercie la COI d’avoir fait le choix des Comores pour relancer un tel atelier ayant comme objectif, le renforcement de la coopération inter institution en matière de suivi, contrôle et surveillance des pêches dans le pays. « De notre point de vue, ce choix n’est pas le fruit du hasard. Il se traduit par l’engagement de notre pays dans la dynamique régionale de lutte contre la pêche illégale, estime-t-il. Nous nous réjouissons de constater aujourd’hui que les efforts déployés par la COI en appui avec ses partenaires en matière de lutte contre la pêche illégale au niveau de la région et des Comores en particulier sont énormes et seront capitalisés au niveau national à travers cette coopération. »

A l’en croire, la collaboration inter institution dans ce cadre, constitue l’une des préoccupations du gouvernement « pour le bien être du secteur. Cela s’explique par le dialogue entre les parties prenantes pour solutionner tous problématiques des pêches illégales et non-réglementées dans l’ensemble du territoire ». M. Djoubeir fait aussi savoir que la surveillance maritime a un coût en matière technique. « Malgré cela, nous comptons surmonter les défis à travers une collaboration franche et sincère », a-t-il rassuré, confirmant l’engagement de son ministère à faire du centre national de contrôle et de surveillance de pêche une institution de référence dans la région. Un engagement qui ne saurait être possible sans, dit-il, le soutien de la COI et de tous les partenaires. Et lui d’assurer que plusieurs initiatives sont engagés pour améliorer ce secteur, sur le plan technique et administratif.

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