Africa-Press – Comores. Le pays enregistre 205 nouveaux cas de choléra dont 189 à Anjouan, 12 à Mohéli et 04 à Ngazidja. Malheureusement, on déplore 04 nouveaux décès à Anjouan ce qui porte le total à 67 décès sur l’ensemble du territoire. Les autorités sanitaires exhortent de redoubler de vigilance, surtout en cette période pluvieuse.
Les fortes pluies et les inondations sont préoccupantes car l’épidémie de choléra continue de se propager. La situation est délicate à Anjouan. En effet, le rapport du 28 avril indique 205 nouveaux cas dont 189 à Anjouan, 12 à Mohéli et 04 à Ngazidja. Malheureusement, on déplore 04 nouveaux décès à Anjouan, ce qui porte le total à 67 décès au plan national. Les autorités sanitaires appellent la population à redoubler de vigilance. « Le ministère de la santé exhorte la population à se présenter à l’hôpital tôt, afin d’éviter les complications qui aboutissent aux décès. La population doit respecter les mesures de prévention et à redoubler de vigilance », souligne-t-il. Une attention particulière doit être portée sur les enfants qui ne sont malheureusement pas épargnés par cette épidémie.
Selon les informations de l’hôpital de Hombo, dimanche dernier, un afflux incessant de patients était observé au centre de traitement du choléra, avec 157 nouveaux cas admis, faisant un total de 262 hospitalisés dans le site. Et compte tenu de la situation, le bâtiment clinique tout entier est dédié au traitement du Choléra, où une centaine de malades séjournent actuellement. Le personnel soignant des services de médecine et chirurgie se sont mobilisés pour appuyer les équipes sur place afin de mieux répondre aux besoins des malades et améliorer la prise en charge. Le pavillon médecine et chirurgie et clinique sont désormais déclarés zone rouge Choléra.
Rappelons que les autorités sanitaires ont mis en en place une stratégie pour endiguer l’épidémie. Il s’agit d’une stratégie intégrée et de proximité contre l’épidémie de choléra en vue d’endiguer la maladie d’ici le 10 mai. Mais, au rythme où les choses évoluent, cette stratégie est-telle encore suffisante ? Le gouvernement dit vouloir recourir aux vaccins. Cette action devrait être envisagée dans l’urgence pour éviter que cette maladie ne devienne endémique. Notons qu’à part le déni de la maladie, le problème à Anjouan est surtout lié à l’accès à l’eau potable, au traitement de l’eau, mais aussi à une action bien coordonnée. Car le choléra est une affaire multisectorielle. L’engagement communautaire et la sensibilisation à l’hygiène sont essentiels pour lutter contre la maladie.
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