Risque de démarrage tardif de la saison de pluie

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Risque de démarrage tardif de la saison de pluie
Risque de démarrage tardif de la saison de pluie

Africa-Press – Comores. La période de sécheresse risque de se prolonger jusqu’au mois de janvier au moins. Les Comores à l’instar des pays de l’Océan indien font face à une baisse sensible des précipitations et une hausse de température qui seraient les conséquences des paramètres climatiques globaux en deca de la moyenne. La saison de pluie risque donc de démarrer tardivement. C’est ce que prévoient, les prévisionnistes de l’ANACM (Agence nationale de météorologie) en forum sur la prévision saisonnière.

La sécheresse a des beaux jours devant elle, si l’on tient compte des prévisions de l’ANACM. D’après Abdoulwakil Said Ridhoine prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie l’évolution climatique n’est guère reluisante pour le pays. A l’en croire l’analyse qui ressort des trois types de scénario possibles présage une diminution sensible de la température. Le pays devrait donc se retrouver dans des conditions plus sèches que la normale. « Une tendance à la hausse qui est partie pour durer, si rien ne fait pour réduire le gaz à effet de serre », alerte ce jeune prévisionniste.

Même son de cloche pour Habiba Abdallah chargé de la base des données et point focal de la précision saisonnière du climat au niveau de l’Océan indien, pour qui le prolongement de la saison sèche est la conséquence de la combinaison de deux phénomènes : une température à la surface de l’océan pacifique équatoriale inférieure à la normale ajouté au niveau de la région Océan indien d’une phase négative du dipôle. « La combinaison de ces phénomènes conduisent à renforcer la sécheresse dans le pays voir dans la région indianocéanique et un risque de démarrage tardive de la saison des pluies », a-t-elle indiqué.

Pour rappel, l’ANACM a tenu hier mardi un forum sur la Mousson Indienne. Un « premier du genre, car il marque le début d’une série de trois forums nationaux programmés pour 2022 et 2030 », a déclaré Mchami Ibrahim directeur général adjoint de l’ANACM à l’ouverture du Forum. « A partir de ce forum, l’ANACM, à travers la direction technique de la météorologie et les institutions partenaires, travailleront en étroite collaboration pour fournir une plateforme pour la coordination inter-agences des politiques et des programmes devant traiter les impacts potentiels des aléas liés au climat sur une base de données saisonnières », a-t-il ajouté.

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