Africa-Press – Comores. Le secrétaire général adjoint du ministère de l’agriculture Ahmada Djoubeir a dirigé hier mercredi l’atelier de lancement officiel du programme « Améliorer les techniques des productions des filières maraichères et vivrières de six centres ruraux de développement aux Comores ». Un programme financé par le FAO visant à améliorer les capacités opérationnelles, infrastructurelles et matérielles de ces centres.
Six centres ruraux de développement (CRDE), à savoir, le CRDE de Sidjou, Maweni, Ouani, Boungwéni, Mledjele et Mibani ont été retenus dans le cadre du programme, améliorer les techniques des productions des filières maraichères et vivrières des CRDE. L’identification de ces CRDE d’après les termes de référence, est faite par rapport à la disponibilité d’espace cultivable de ces centres, de cultures favorables dans ces zones et le renforcement des capacités techniques.
« A travers ce TCP, nous proposons des actions qui vont permettre de capitaliser sur les acquis des programmes finis ou en cours sur la nutrition et la production. Le projet se veut d’être donc un ensemble d’actions cohérentes, en synergie réciproque et focalisées de façon efficace pour un impact visible et véritablement profitables aux bénéficiaires concernés », lit-on dans les termes de référence », avance Ahamada Djoueir. Et de poursuivre : « Le mandat de la FAO est d’améliorer les niveaux de nutrition, la productivité agricole et la qualité de vie des populations rurales et contribuer à l’essor de l’économie mondiale, à travers cinq objectifs stratégiques en harmonie avec les ODD et la SCA2D ».
A l’entendre, le TCP vise à sensibiliser et à informer l’ensemble des parties prenantes, sur les actions à mener et les résultats attendus au niveau national. « Ce TCP concerne tout le monde paysan, mais surtout les CRDE », souligne-t-il.
Le programme intervient dans un contexte particulier où pour assurer une alimentation équilibrée de sa population, le gouvernement importe des denrées alimentaires en provenance des pays voisins. « Et pour remédier à cette situation, il devient judicieux que le programme et les projets tiennent absolument compte des besoins pressants en identifiant des actions jointes susceptibles d’être développées durablement en vue d’améliorer les conditions de production locale », note le document.
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