Sur 15 Comoriens à bord, on déplore trois morts, et un survivant dans un état critique

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Sur 15 Comoriens à bord, on déplore trois morts, et un survivant dans un état critique
Sur 15 Comoriens à bord, on déplore trois morts, et un survivant dans un état critique

Africa-Press – Comores. Ils étaient 38 passagers dont 15 comoriens à bord d’une embarcation au large de la ville de Sfax en Tunisie. Sur les 15 comoriens, 10 ont pu être secourus, 3 ont perdu la vie après le naufrage et 2 autres portés disparus. Un des disparus vient d’être retrouvé mais se trouve dans un état critique.

La mauvaise nouvelle est tombée le 23 mars dernier, annonçant la mort de trois comoriens après le naufrage d’une embarcation au large de Sfax en Tunisie. Selon les informations recueillies, ils étaient 38 passagers dont 15 comoriens à bord de cette embarcation. Sur les 15 comoriens, 10 ont pu être secourus, 2 autres sont portés disparus, et 3 ont perdu la vie après le naufrage. Ces derniers ont voulu se rendre en Italie pour espérer entrer en France. Dans un entretien téléphonique, la consule générale de l’Union des Comores en Tunisie Chamsia Moindjié Saadi a annoncé que l’un des deux disparus a été retrouvé mais se trouve dans un état critique.

« Tout d’abord je tiens à présenter mes sincères condoléances aux familles, aux proches et au pays, car ce sont l’avenir du pays. C’est triste et je n’ai pas les mots pour montrer ma tristesse de ce qui vient de se passer. Effectivement, sur l’embarcation il y avait 38 passagers dont 15 comoriens. 10 ont été sauvés et 3 ont perdu la vie, dont 2 sont d’Itsandra Mdjini et 1 de Mbeni. 2 sont portés disparus, mais, l’un des deux a été repêché mais, il est dans un état très critique. Nous prions pour qu’il revienne parmi nous. Il faut savoir que tous ces jeunes ont un statut d’étudiant. Ce qui est malheureux et incompréhensible », explique-t-elle avec tristesse.

La consule appelle à la responsabilité de tous, surtout les parents des étudiants. « On ne peut pas arrêter ce fléau sans l’appui des parents. Ils doivent cesser d’envoyer de l’argent à leurs enfants pour faire un tel voyage sauf s’il rentre au pays », demande-t-elle, avant de poursuivre : « Comme il y a ceux qui ont réussi le voyage, il y a toujours une tentation pour les autres. Certes parfois les parents ne savent pas car l’étudiant peut mentir pour qu’on lui envoie l’argent. Souvent ils embobinent leurs parents avec une histoire de séjour. Mais, toi en tant que parent tu sais que ton enfant a bien terminé ses études pourquoi tu ne lui demande pas de rentrer au pays. Ces trois qui ont perdu la vie, les deux avaient terminé leurs études avec des masters, malheureusement dieu a fait ce qu’il a voulu. Donc, il faut arrêter d’envoyer de l’argent une fois que l’enfant a terminé ses études. Qu’il rentre au pays ».

Depuis la crise de l’immigration en Tunisie, le gouvernement comorien a stoppé les arrivées des étudiants, en attendant que les mesures annoncées par les autorités tunisiens soient mises en œuvre. « J’ai entendu dire qu’ils arrivent quand même. Comment ? Je ne sais pas », conclut-elle.

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