Africa-Press – Comores. Six mois sont passés depuis le reboisement en grande pompe fait le long de la rivière Msutruni à Fomboni Mohéli.
Cette campagne qui avait suscité un élan de solidarité partagé par la société civile et les autorités gouvernementales, n’a pas donné les résultats escomptés.
Sur une centaine d’arbres plantés, seulement 7 ont pu être sauvés. Selon les responsables de l’environnement, les responsabilités sont à partager puisque le suivi de ce genre d’opérations se fait rarement.
La campagne de reboisement lancée il y a 6 mois le long de la rivière Msutruni, située dans le quartier du Nord-ouest de la capitale de Fomboni n’a pas donné les résultats attendus. Pourtant, l’événement avait comme objectif de redonner vie à la rivière Msutruni tout en y restaurant l’équilibre écologique.
Cet événement avait mobilisé la société civile, le gouvernement sous le haut patronage du président Azali Assoumani, la mairie de Fomboni, les étudiants de l’université des Comores et même les élèves des collèges et lycées de Mohéli.
Le programme rentre dans le cadre de la protection de l’environnement à travers des activités de reboisement. « Un comorien, un arbre » fut le slogan lancé.
Cependant, aucun suivi n’a été effectué depuis le reboisement le long de cette rivière. Le constat fait, en se rendant sur ce lieu, 7 petits arbres seulement qui ont pu être sauvés sur une centaine plantée en janvier dernier.
« C’est à qui la faute ? Les responsabilités sont à partager. Mais en réalité il faut d’abord pointer du doigt la mairie de Fomboni.
Si chacun faisait son travail convenablement, on allait au moins sauver la moitié des arbres plantés », regrette le directeur régional de l’environnement Anisse Fazul.
« Si nous avions fait ce reboisement en pleine période de Kachkazi (saison pluvieuse), il faut savoir que c’était la période idéale pour la plantation car il faut profiter de l’eau des pluies pour arroser ces végétaux. Mais malheureusement nous avons dépensé de l’énergie pour rien », regrette-t-il.
Riwad
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