Africa-Press – Comores. Aux Comores à l’instar des autres pays, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACM), en partenariat avec les compagnies aériennes, a célébré samedi 07 décembre, le 80ème anniversaire de l’organisation de l’aviation internationale. Le thème de cette année est « un ciel sûr et un avenir durable: ensemble pour les 80 prochaines années ». Un thème qui engage toutes les aviations du monde en faveur d’un ciel sûr et un avenir durable pour les 80 prochaines années.
Dans son allocution, le directeur général de l’Anacm Abdou Mondoha Abdillah a expliqué que la journée n’est pas seulement une occasion de nous réunir. Elle est un moment solennel pour réfléchir à l’importance de l’aviation civile dans notre développement national et pour réaffirmer notre engagement collectif à faire de ce secteur un vecteur de progrès, de sécurité et de durabilité. « L’aviation civile, bien plus qu’un simple moyen de transport, c’est un pilier stratégique pour les nations. Elle connecte les peuples, rapproche les économies et facilite les échanges culturels et commerciaux. Aux Comores, notre géographie insulaire confrère à l’aviation est vitale. Chaque vol qui traverse notre ciel est une promesse de connectivité, de développement et d’opportunité. Que ce soit pour: relier nos îles entre elles, offrir des perspectives de mobilité internationale à nos citoyens, ou stimuler l’attractivité de notre pays en matière de tourisme et d’investissement, l’aviation civile est au cœur de notre quotidien et de notre avenir », a-t-il souligné.
Et de poursuivre, « le rôle stratégique de l’aviation civile dans notre société, est un levier de développement économique. C’est aussi un outil de rapprochement humain et culturel et un garant de sécurité et de souveraineté nationale. C’est pourquoi il est de notre devoir, en tant qu’autorité de régulation, de sensibiliser nos concitoyens sur leurs droits et leurs devoirs en tant que passagers. Le respect des réglementations, la compréhension des conditions de voyage, et la collaboration avec les compagnies aériennes sont essentiels pour un fonctionnement harmonieux du système aéronautique ». Il a fait appel aux compagnies aériennes opérant sur le territoire à respecter scrupuleusement les normes internationales, notamment en matière de sécurité, de sûreté et de service à la clientèle. La protection des passagers, tant sur le plan de leur sécurité physique que leurs droits économiques, est une priorité absolue.
« Aujourd’hui, il est impossible d’évoquer les objectifs de développement durable sans reconnaitre le rôle fondamental de l’aviation. Elle est un moteur de croissance, un catalyseur de solidarité internationale et un vecteur d’accès à des services essentiels tels que la santé et l’éducation. Aux Comores, cet enjeu est particulièrement vital. En tant qu’Etat archipélagique, le pays repose aussi sur l’aviation pour faciliter les échanges inter-îles et avec le reste du monde », a déclaré à son tour Tsok James Bot, Coordinateur résident du Système des Nations Unies. « Aux Comores, l’année 1944 marque aussi la réalisation du premier vol », rappelle-t-il. Tout en montrant que depuis, plusieurs jalons ont été franchis: les infrastructures ont évolué, des connexions internationales sont établies, et aujourd’hui, des efforts visent à moderniser et sécuriser davantage le réseau aérien. Ces avancés sont une fierté, mais elles témoignent aussi du chemin qu’il reste à parcourir.
Quant au ministre des transports, Andili Lieda, il a rassuré que le gouvernement en partenariat avec l’ANACM a pris plusieurs engagements stratégiques: renforcer la conformité de notre espace aérien aux normes internationales, afin de garantir une gestion optimale et sécurisée du trafic aérien, moderniser les aéroports, notamment en les dotant des infrastructures et d’équipements de pointe pour répondre aux exigences des compagnies aériennes internationales ». Il s’agit aussi de soutenir la formation contenue des professionnels de l’aviation civile, car selon lui, le capital humain est le socle de toute réussite durable. Et enfin promouvoir l’attractivité de notre pays auprès des transporteurs aériens et des investisseurs, en vue d’accroitre la connectivité et de dynamiser le tourisme.
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