Africa-Press – Comores. Fini les longues attentes sur la route, Sahilkom a la solution. Ce dernier lance officiellement Nivehe, une offre de transport en ligne, soit d’un véhicule privé ou de covoiturage à Moroni ou ailleurs en toute simplicité.
Il s’agit d’une start-up de Sahilkom conçue par des jeunes de la diaspora avec une idée de faciliter le transport urbain dans le pays. En présence du secrétaire général de l’Uccia, ce mercredi 13 septembre, Sahilkom a lancé l’application « Nivehe ». Une solution du transport urbain en toute simplicité et sécurité. Avec des packages d’offre comme Nivehe Taxi, Nivehe covoiturage, Nivehe livraison, ou autre, l’entreprise offre un déplacement facile et instantané d’un point A à un point B, partout aux Comores. Le client a le choix entre plusieurs modèles de véhicule, pour son déplacement : Berline, SUV (4×4), minibus ou bus.
Selon Tourki Mohamed Ali, un des responsables, toutes les précautions de sécurité ont été prises. « Tout commence dès le recrutement du chauffeur. Tous les chauffeurs seront munis de cartes professionnelles pour mieux les identifier afin d’éviter tout incident », dit-il. Et de poursuivre : « Pour un début, nous allons démarrer avec 10 voitures et nous allons collaborer avec les entreprises de location de voiture. Nous allons également coopérer avec la brigade routière en cas d’incident malheureux. Notre objectif est de parvenir à créer une économie circulaire dans le pays où les propriétaires de véhicules privés réalisent des économies en effectuant des courses avec leurs véhicules pour quelques heures. De plus, les chauffeurs de taxi trouvent facilement des clients, sans lever le petit doigt. Nos chauffeurs vont voir à l’aide de l’application et de la géo-localisation, les chemins à emprunter afin d’éviter les embouteillages même si c’est difficile », souligne-t-il.
Quant à la pérennisation du projet, ce jeune espère obtenir l’appui de tout le monde. « Ce projet, nous l’avons longuement réfléchi. Nous ferons le nécessaire pour qu’il se pérennise. Et pour cela, il faut la collaboration des comoriens et nous espérons être soutenus », précise-t-il. De son côté, le secrétaire général de l’Uccia, Djamil Boinali, salue une initiative qui vise à faciliter le quotidien des comoriens. « Nous soutenons cette belle initiative. Ce sont des choses qui sont possibles ailleurs, pourquoi pas chez nous. Le taxi, c’est pour gagner du temps et je pense que c’est une nécessité. Sahilkom est la solution la plus appropriée. Je vous remercie d’avoir choisi l’Uccia pour lancer ce projet », renchérit-t-il. Pour le tarif, il varie selon le trajet et le type de voiture choisi par le client. Par exemple 2500 KMF pour les taxis villes.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press
