Trois questions à Amina. A. Nassuf de Shonaa création « J’ai toujours été attirée par la mode et la couture »

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Trois questions à Amina. A. Nassuf de Shonaa création « J’ai toujours été attirée par la mode et la couture »
Trois questions à Amina. A. Nassuf de Shonaa création « J’ai toujours été attirée par la mode et la couture »

Africa-Press – Comores. Rencontrée à la Foire artisanale organisée à Moroni par la chambre de commerce de Ngazidja, Amina. A. Nassuf nous parle de la création de son entreprise. « Shoona », qui veut dire couture en langue nationale, a pour but de mettre en valeur les tissus comoriens et africains en faisant des accessoires plus ciblés dans la maroquinerie. Elle a accepté de répondre aux questions de La Gazette des Comores.
Question: Que signifie Shoona ?
Amina. A. Nassuf: La marque Shona, me définisse mais aussi « Shoona », veut dire la couture en langue comorienne. Mon entreprise a pour but de mettre en valeur les tissus comoriens et africains en faisant des accessoires plus ciblés dans la maroquinerie, c’est-à-dire dans la confection des sacs, des pochettes, des étuis à lunettes, des kimonos, etc. Cela fait deux ans que je me suis lancée, mes produits on les retrouve dans les réseaux sociaux, notamment sur instagram. Ce qu’il faut savoir, j’ai toujours été attirée par la mode et la couture, j’étais vite inspirée à créer des accessoires. J’ai fait des études d’assistante de direction, mais je m’épanouis à l’aide de mon entreprise.

Question: Comment se passe la vente ?
Amina. A. Nassuf: d’une manière générale, mes ventes se font sur commande. D’ailleurs c’est ma deuxième participation. J’ai participé au marché de l’Aïd organisé par l’Alliance Française. On ne me voit pas assez, mais ces foires sont une occasion de me faire connaitre, faire connaitre mes produits et mon savoir-faire. Les choses évoluent petit à petit. J’adore ce que fais. Pour les tissus, je me procure soit aux Comores ou à l’étranger notamment à Dakar. Je fais tout par moi-même, de la découpe jusqu’à la finition. Et comme tout travail, il faut prendre en compte les aléas du pays. Je peux faire un accessoire en une journée ou plus cela dépend du travail.

Question: Quelles sont vos perspectives ?
Amina. A. Nassuf: L’idéal est de faire connaitre nos tissus « made in Comores », faire promouvoir nos produits. Sensibiliser les consommateurs que l’on peut acheter au pays.

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