Africa-Press – Comores. Du 25 au 26 janvier dernier, une formation sur le système d’information énergétique a eu lieu à Moroni, à laquelle 12 agents du secteur de l’énergie ont participé. Cette initiative vise à mettre en place un système permettant la collecte, l’enregistrement, le traitement et la valorisation des informations, facilitant ainsi la prise de décisions pour la planification du secteur de l’énergie.
L’entreprise française Innovation Énergie Développement (IED), en partenariat avec le Projet d’Accès à l’Énergie Solaire aux Comores (PAESC) financé par la Banque Mondiale, a organisé cette formation. L’objectif est de mettre en place un système d’information énergétique assurant la collecte, l’enregistrement, le traitement et la valorisation des informations, facilitant ainsi la prise de décision pour la planification du secteur de l’énergie. Il est important de rappeler qu’un processus de mise en place d’un système d’information énergétique, avec l’appui technique et financier de la Banque Mondiale, a débuté le 8 août dernier par un atelier posant les bases du processus. Une collecte de données a suivi, permettant de dessiner les contours du système.
Un atelier sur la fonctionnalité a également eu lieu, permettant de finaliser les fonctionnalités du système d’information énergétique. Des formations ont aussi été organisées pour tester et utiliser les outils, ainsi qu’une formation sur le système d’information géographique visant à faciliter la cartographie programmatique du ministère de l’Énergie. « Cette formation s’inscrit dans la composante 3 du projet, assistance technique et mise en œuvre du projet, apportera un soutien aux principales institutions du secteur de l’énergie par le recrutement d’experts externes et la fourniture de formations. Cela permettra de remplir les fonctions clés, notamment la consolidation du cadre institutionnel, la planification et la réglementation du secteur, ainsi que l’appui technique à la SONELEC et à la DGEME », a déclaré Mariama Hassani, chargée de communication du PAESC.
Elle a également indiqué que ce système permet de favoriser la communication et l’échange d’informations et de données entre les services nationaux et insulaires, de constituer et de mettre à jour régulièrement une base de données énergétique fiable. Ensuite d’élaborer des systèmes et outils de gestion efficace de l’information énergétique, d’élaborer aussi les bilans énergétiques annuels du pays. Et enfin de réaliser un inventaire du gisement national d’économie d’énergie, d’identifier et de mettre en œuvre des mesures incitatives d’économie d’énergie, et enfin de spécifier le système d’information énergétique dans tous ses aspects organisationnels, humains, matériels et technologiques, informatiques. « Il s’agit au final de disposer des systèmes et des outils de gestion efficace de l’information énergétique, et d’élaborer les bilans énergétiques annuels du pays », a-t-elle ajouté.
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