Africa-Press – Comores. Ces temps-ci, des habitants de certains quartiers de la capitale, se plaignent d’être carrément envahis dans leurs habitations par de chenilles. Dans ce contexte, La Gazette a rencontré, le Dr Issa Mze Hassani, chef du Département Santé et Production végétale à l’INRAPE, pour mieux connaitre la nature de ces chenilles et les impacts sur la vie des habitants.
Pour ce spécialiste, cette espèce connue sous le nom scientifique de Olepa schleini a été vue pour la première fois en décembre 2023, vers le sud de Moroni au lieu-dit Graphica. En effet, il a été constaté que dans ce site où l’espèce était visible que des containers avaient été déposés auparavant. Or, d’après le Dr Issa, cette espèce qui est originaire de l’Asie du sud-est se propage en s’agglutinant sur les containers et se disperse un peu partout dans les pays. En effet, avec le développement du commerce avec cette zone, il n’est pas étonnant que nous recevions nous aussi ces visiteurs non désirés.
Parmi les mesures suggérées pour éviter de subir les assauts de ces bestioles, il faudrait que habitants qui vivent près des plantes, connues sous le nom de Ricin commun (Ricinus communis), devraient s’en débarrasser puisque ces plantes constituent les endroits idoines pour lancer leurs offensives un peu partout jusqu’à l’intérieur de nos maisons, comme c’est le cas actuellement. Pour l’heure, la Direction générale de la sécurité civile, en coordination avec les agents de l’Inrape apporte leur appui dans les quartiers, pour se débarrasser de ces plantes refuges et permettent aux habitants de s’occuper de leurs travaux journaliers en toute quiétude.
Il s’agit maintenant de se faire à l’idée que ces genres d’événements ne manqueront pas de se produire avec notre ouverture avec le monde extérieur. Aussi, la mairie se doit de mettre en place une structure pour s’occuper de ces de situations et anticiper les mesures qui doivent être prises et avec quels partenaires.
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