Une soixantaine de jeunes formés, en création et gestion d’entreprise

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Une soixantaine de jeunes formés, en création et gestion d’entreprise
Une soixantaine de jeunes formés, en création et gestion d’entreprise

Africa-Press – Comores. 19 formateurs et une soixantaine de personnes ont bénéficié d’une formation de coaching et de mise en réseau des acteurs GERME aux Comores. Ce programme Gérez Mieux votre Entreprise est selon Ibrahima Dialo, Maitre formateur senior-OIT est en application de plus de 120 pays à travers le monde. Et qui d’après toujours cet expert, a fait énormément des résultats.

La secrétaire générale du ministère de l’emploi Zahariat Said Hamadi a procédé à la fermeture de l’atelier de formation sur le programme GERME (gérez mieux votre entreprise). Un programme porté par le projet Développement de l’économie bleue consistant d’une part à former des formateurs et d’autre part, apprendre notamment à des jeunes la création d’entreprises à travers ce programme. « Je tiens à vous remercier pour cette persévérance, que vous avez témoignée et j’en profite pour vous féliciter et remercier le formateur Ibrahim Dialo qui a bien voulu partager son expérience et son expertise avec les participants, les formateurs en donnant à chacun la possibilité d’exprimer le meilleur de lui-même. Et que chaque personne, chaque entreprise, chaque organisation possède les talents et les ressources nécessaires pour donner du sens et réaliser ce projet », a déclaré la secrétaire générale du ministère de l’emploi.

Même réaction pour Housnat Sarr du MODEC qui a remercié en particulier le projet développement de l’économie bleue qui d’après elle, n’a ménagé aucun effort pour justement apporter son assistance en matière de renforcement des capacités des entreprises déjà existantes et les personnes qui voudraient être entrepreneurs. « Le projet GERME est une priorité pour le MODEC. Parce qu’aujourd’hui la problématique qui se pose, c’est effectivement comment géré mieux son entreprise. Et ce sujet a été bien réfléchi », a-t-elle montré, réitérant ses sincères remerciements au projet de l’économie bleue dont, estime-t-elle, le MODEC a été associé d’une façon permanente dans le renforcement et l’amélioration des capacités.

Quant au maitre formateur Ibrahim Dialo, dans son intervention, l’expert d’origine sénégalaise a tenu à faire quelques recommandations aux autorités et aux organisations partenaires de l’OIT. D’après-lui, ce programme en application dans plusieurs pays a trouvé de l’adhésion de plus de 120 décideurs à travers le monde. A l’en croire, dans son pays ce programme a été considéré comme l’option stratégique de prise en charge de la création et de la gestion d’entreprise. Il aurait par la suite fait énormément des résultats. Ce qui a fait, d’après lui, que tous les partenaires ont décidé d’en faire un outil d’accompagnement des jeunes, tout simplement de réduction du chômage.

« Alors j’aimerai bien demander, si les autorités des Comores, si les organisations partenaires de l’OIT vont accepter que Comores soient l’exception. Je pense sans attendre les réponses, qu’on est convaincu, si on voit leurs engagements que ces autorités vont aussi accepter de travailler à positionner cette méthodologie au niveau des tous les programmes et projets qui intervient dans la création et la gestion d’entreprise », a-t-il admis.

« Aux entrepreneurs, vous avez une chance que nous n’avons pas eue. Vous avez la possibilité d’après vos études d’être accompagnés, formés et mis au-devant pour la création d’entreprise. La grande question qu’on peut se poser est ce que vous allez considérer que cette formation est supplémentaire ou est-ce que vous allez la prendre à bras le corps et de vous engager à la création d’une entreprise. Parce que ce que l’histoire va vous demander, ce que vous ne pouvez pas changer votre géographie mais vous avez la possibilité de changer votre histoire. Est-ce qu’après, on va retenir des choses sur vous. Ça ne dépend que de vous. Mais j’ai la ferme conviction après vous avoir vu très engagés dans la formation que d’ici un an, on va retrouver des entreprises viables, des entreprises des emplois de qualité », a-t-il poursuivi. Et de conclure : « aux formateurs vous avez des certificats qui ont de la valeur reconnus dans tous les 120 pays. Ca traduit le fait que vous êtes outillés pour former ici aux Comores et partout. C’est dire que ce que vous avez entre vos mains aient de valeur et de qualité. »

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