Africa-Press – Comores. Pour renforcer les formations professionnelles dans les centres de formation, une formation de 5 jours a été organisée à travers le projet Komor Initiative, dans le but de fournir aux directeurs et aux formateurs les éléments et outils essentiels qui leur permettront de mieux répondre aux besoins des apprenants.
Environ une vingtaine de cadres du ministère de l’éducation nationale et trois centres de formations locaux sont formés sur les concepts de formation technique et professionnelle puis sur les élaborations de d’établissements et d’emploi du temps.
C’est une mission dirigée par Expertise France à travers le projet Komor Initiative, en vue d’apporter un appui technique en matière de conception, d’organisation et de mise en œuvre des formations organisées dans les centres locaux de formation professionnelle. Trois centres en sont bénéficiaires à savoir Djomani CFIP, CHN (Centre National Horticole) et CFOTEC.
Pierre Soloviev, qui est le formateur d’origine belge et consultant Senior international a expliqué à la presse que la formation consiste à permettre aux participants d’acquérir des connaissances sur l’enseignement basé en maçonnerie, électricité, horticole, bâtiment et couture.
Pour lui, la formation veut surtout renforcer les participants sur l’harmonisation des formations dans les différents établissements de formation professionnelle.
Et c’est dans le but de favoriser l’insertion socioprofessionnelle durable des jeunes hommes et femmes par l’amélioration de la qualité de la formation professionnelle et la création des dispositifs d’accompagnement vers l’emploi.
Interrogé sur le niveau des participants, le formateur s’est réjoui des cadres ayant une performance sur leurs métiers respectifs malgré le manque de moyens et d’accompagnement financier pour la réalisation de leurs missions.
« Ils sont très réceptifs, intéressés, curieux d’apprendre et surtout je me réjouis d’une très bonne participation.
Toutefois, après cette formation il faudrait voir comment combiner la théorie à la pratique de l’enseignement », confie celui qui a acquis une large expérience sur la formation des responsables des centres de formations après avoir parcouru une douzaine de pays en Afrique en dehors de l’Europe.
Pour Mkandzile Mohamed Assaf, directeur du CFOTEC, les centres locaux de formations sont dans la réforme en parlant d’école technique à travers plusieurs programmes d’accompagnement.
« La formation a permis aux participants d’avoir plus d’expérience sur l’orientation et sur la conception des programmes liés sur la dispensions des formations professionnelles.
En tout cette formation a-t-il dit nous permis à « améliorer dans le cadre du programme et le plan pédagogique. La formation aboutira à la donation des matériels ».
De l’autre côté, Abdoulanziz Youssouf reponsble du Centre nationale Horticole (CNH) a montré que le centre s’intéresse à l’agriculture, élevage puis la transformation et conservation des produits laitiers et fruitiers.
« Le centre a plusieurs difficultés surtout au niveau d’administration et du personnel. Sur le plan administratif, les travaux se font très passivement par manque des matériels et de ressources.
Au niveau du personnel, nous n’avons pas beaucoup de formateurs pour assurer à bien les cours. Mais nous avons fait des recommandations auprès du ministère », indique-t-il.
Pour lui, la formation leur facilite sur la manière de donner les cours mais de regretter un manque de moyens financiers pour payer normalement les formateurs du centre CNH.
Kamal Gamal
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