Université des Comores: Les enseignants réclament l’application de la loi de 2014

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Université des Comores: Les enseignants réclament l'application de la loi de 2014
Université des Comores: Les enseignants réclament l'application de la loi de 2014

Africa-Press – Comores. La rentrée académique 2022-2023 s’annonce incertaine suite aux revendications des enseignants de l’université qui demandent la valorisation de leurs salaires et un président élu à l’université. Le secrétaire général du syndicat des enseignants de l’université (Sneuc), Abdou Saïd Mouignidaho a rappelé que les autorités ont promis de réaliser certains projets au niveau de l’administration pour permettre le bon fonctionnement de l’universitéUne chimère.

Depuis la démission en janvier 2018 de Said Bourhane, ex-président de l’université des Comores, l’administration n’est dirigée que par des administrateurs provisoires. Une situation que déplorent les enseignants. Et ce n’est pas tout. Depuis presque 4 ans, les enseignants ont mis sur la table certaines revendications restées jusque là sans réponse. « Nous vivons une situation très difficile car il y a déjà 4 ans et nous n’avons pas un président élu de façon démocratique. Il n’y a que des nominations provisoires. Donc nous revendiquons l’application de la loi de 2014, dès lors que le gouvernement n’arrive pas à faire adopter une nouvelle loi », explique le secrétaire général du Syndicat des enseignants (Sneuc), Abdou Saïd Mouignidaho.

Selon lui, en attendant que les autorités adoptent une nouvelle loi, une procédure qui s’avère longue à leurs yeux, mieux vaut appliquer celle de 2014 pour normaliser la situation des étudiants, des enseignants et de l’institution. « Les instances dirigeantes qui réfléchissent sur le développement de l’Université ne siègent plus. Non seulement, mais les difficultés sont énormes car l’université ne bénéficie guère de son budget, les doyens des facultés ne sont pas élus ».

Le secrétaire général du Sneuc au nom de ses collègues réclame également la valorisation de leurs salaires. « A part les difficultés au niveau de l’administration, on veut que nos salaires soient revus compte tenu du contexte de vie chère actuelle. La vie est devenue plus chère alors que nos salaires sont restés les mêmes», avance-t-il.

Interrogé sur la rentrée universitaire prochaine si jamais le gouvernement fait la sourde oreille, notre interlocuteur s’est abstenu de donner une réponse claire tout en reportant la réponse sur une rencontre prévue le 24 septembre prochain. « C’est à l’issue de l’assemblée générale du 24 septembre prochain qu’une décision sera prise par les enseignants », dit-il. Alors que la rentrée universitaire est prévue pour début octobre tout se complique déjà, pour que la rentrée soit effective et sereine, la réaction du gouvernement se fait attendre.

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