Vers une consolidation des acquis

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Vers une consolidation des acquis
Vers une consolidation des acquis

Africa-Press – Comores. Trois jours de partage, d’exercice et des recommandations, l’atelier de la « Revue Intra Action (RIA) » de la gestion covid-19 a pris fin jeudi 16 mars dernier. Cet exercice a permis aux acteurs de réfléchir et d’identifier les domaines d’amélioration afin de renforcer la réponse aux attentes de la population et se préparer à toutes éventualités.

Après trois jours de partage d’expérience des trois années de pandémie de covid-19, l’atelier sur la « Revue Intra Action (RIA) » a baissé le rideau jeudi 16 mars à Moroni. Organisé par le ministère de la santé avec l’appui de l’OMS, cet exercice scientifique recommandé à tous les pays membres de l’Oms qui ont signé le RSI avait pour objectif de contribuer à la consolidation des capacités de riposte à la COVID-19 de l’Union des Comores, à interrompre la transmission et de minimiser son impact sanitaire et socio-économique sur toute l’étendue du territoire national.

Dans sa prise de parole, la ministre de la santé, Loub Yakouti Attoumane a salué les efforts des participants pour leur assiduité durant ces trois jours. Elle a fait un bref rappel de la crise covid, les tenants et les aboutissants. « La période a été difficile mais nous avons tenu grâce à l’implication de tout un chacun, grâce au soutien de nos partenaires, de la population, des medias, etc. J’espère que le travail fait ici ne sera pas resté sous tiroir mais va être suivi », souligne-t-elle.

De son côté, le représentant de l’Oms Dr Abdoulaye Diarra a estimé que les Comores ont la chance d’avoir une entrée tardive du virus. Pendant ce temps, le pays et les partenaires suivaient les informations des autres pays et s’était mieux préparé. « Je salue l’implication de tout un chacun, des efforts de la ministre de la santé pour son implication, elle travaillait de jour comme de nuit, sur le terrain. On a pu gérer les flambées avec l’appui des partenaires. On a été un peu secoué, nous avons eu un plan de riposte mais l’implication des autorités a bien fonctionné. Cet exercice va nous permettre de tirer des leçons sur les aboutissants, les lacunes et proposer des pistes d’amélioration. J’ai eu des échos et je suis très satisfait des choix des participants. Chaque personne a joué un rôle lors de la gestion de la covid », précise-t-il, tout en s’engageant que les recommandations faites à l’endroit des partenaires seront toutes mises en œuvre.

Le directeur de la lutte contre la maladie, Nawirou Mhadji a expliqué que la question de la covid n’est pas terminée mais elle est à mi-chemin. « Neufs piliers ont été revus et dans chaque pilier, nous avons dégagé les bonnes pratiques, ce qui a bien marché, les lacunes, les défis que nous devons affronter. Nous avons transformé ces défis en action pour les corriger et nous avons identifié ensemble les actions à mettre en œuvre, à corriger et à préparer le pays à être très solide. Quelques lacunes ont émergé comme les centres de prise en charge par rapport à l’accueil, le défi de diagnostic lié au laboratoire, la gestion des déchets, la question de la prévention et le contrôle des infections, etc. », explique-t-il.

Du côté des participants, la chargée des urgences au niveau de l’OMS, Docteur Sainda Mohamed explique que cet atelier très intense avait but de réunir les acteurs impliqués dans la riposte afin de tirer les leçons. Et comme toute lutte, il y a des bonnes stratégies et de mauvaises. « L’idée était de voir ce qui a fonctionné et ce qui ne l’a pas été. Les bons, nous allons essayer de les pérenniser. Les lacunes, nous avons opté pour un plan pour trouver une solution afin qu’on soit mieux préparé à toute éventualité », fait-elle observer.

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