Africa-Press – Comores. Après la confirmation du virus de Marburg dans la région du Kagera dans le nord-Ouest de la Tanzanie, le ministère de la santé par la voix du chargé de la surveillance Dr Ibrahim Mhoumadi dit que le pays suit de près les informations. Une réunion sera organisée ce jeudi afin de voir les dispositifs à mettre en place.
La Tanzanie par la voix de sa ministre de la santé Ummy Mwalimu a confirmé mardi 21 mars dernier le mystérieux virus qui a réussi à tué cinq personnes dans la région de Kagera, dans le nord-ouest du pays. Il s’agit du virus Marburg de type Ebola. Selon toujours elle, trois personnes sont actuellement hospitalisés et 161 cas contacts répertoriés et suivis par les autorités Tanzaniennes. « Il n’y a pas lieu de céder à la panique ni de stopper les activités. Nous avons tous ce qu’il faut pour contrôler la maladie dans le pays », déclare-t-elle. Au même moment, la directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique Dre Matshidiso Moeti salue les efforts des autorités sanitaires Tanzanienne. « Les efforts fournis par les autorités sanitaires de la Tanzanie pour établir la cause de la maladie constituent une indication claire de la détermination à riposter efficacement à l’épidémie. Nous travaillons avec le gouvernement pour rapidement étendre les mesures de contrôle afin d’arrêter la propagation du virus et de mettre fin à l’épidémie dès que possible », précise-t-elle.
Moroni se veut prudent par la proximité avec la Tanzanie. Le responsable de la surveillance épidémiologique Dr Ibrahim Mhoumadi a confié que le ministère de la santé suit de près les informations auprès de la Tanzanie. «Nous allons nous réunir ce jeudi afin de voir les dispositifs à mettre en place », souligne t-il. Notons que la maladie à virus Marburg est extrêmement virulente et provoque une fièvre hémorragique, avec un taux de mortalité allant jusqu’à 88%. Les symptômes sont entre une forte fièvre, de sévères maux de tête et malaises. De nombreux patients développent des symptômes hémorragiques graves dans un délai de sept jours. Le virus est transmis aux personnes par des chauves-souris et se propage parmi les humains par contact direct avec des fluides corporels de personnes infectées, des surfaces et des objets contaminés. Il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus.
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