Africa-Press – Congo Brazzaville. Le Directeur exécutif de la Fondation BantuHub, Tiburce Miampika, a souligné le 9 novembre à Brazzaville la nécessité de la formation initiée par sa structure, visant à doter les jeunes des fondamentaux pour la pérennisation de leurs entreprises.
« Nous avons constaté que les jeunes se lancent dans l’entrepreneuriat, mais ils n’ont pas le fondement qu’il faut pour pouvoir pérenniser leur entreprise. Et donc, nous profitons de l’organisation de notre salon pour former des jeunes entrepreneurs, des étudiants et des chômeurs aussi, des jeunes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat », a déclaré le Directeur exécutif de la Fondation BantuHub à l’occasion du lancement de la formation prélude à la tenue de la 2e édition du Salon de l’innovation, de la technologie et de l’entrepreneuriat (SITEC).
Selon lui, la thématique abordée lors de la formation pratique est très importante pour la Fondation BantuHub, qui met aussi l’accent sur la sensibilisation et l’accompagnement des jeunes.
« L’innovation apportée se situe dans la formation dispensée aux jeunes, par rapport à l’année passée où nous avons groupé toutes les formations pour leur donner un seul certificat. Cette année, chaque session, chaque atelier aura son certificat ; donc la personne qui assistera aux quatre ateliers aura quatre certificats différents, et c’est la valeur ajoutée pour cette année », a expliqué le Directeur exécutif de la Fondation BantuHub, Tiburce Miampika.
Il a estimé que la formation et l’orientation de la Fondation BantuHub ont un double avantage pour les bénéficiaires, qui, en sus de leur participation aux différentes sessions de formation suivies de thématiques et panels très enrichissants, bénéficient d’une plus-value dans le vocabulaire des jeunes désireux d’entreprendre.
Le Directeur général du Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (FONEA), Patrick Ntsiba, a pour sa part souligné que la recherche de financements est un thème qui, aujourd’hui, ouvre le chemin. « Il y a ceux qui optent pour l’emploi salarié, mais d’autres pour l’emploi indépendant, sur lequel le FONEA met un accent particulier. Et pour que les jeunes se positionnent sur ce marché de l’auto-emploi avec les outils nécessaires, il faut des formations de ce genre. C’est pour cette raison que le FONEA s’est impliqué. »
À l’endroit de cette jeunesse, il était nécessaire de rappeler le bien-fondé du contenu et la profondeur du partenariat avec BantuHub. « Mais aussi, le plus important, c’est de saluer son engagement à prendre son destin en main », a-t-il indiqué, ajoutant: « Je suis venu pour constater, mais en réalité, les jeunes m’ont passé un message passif. Sans rien dire, j’ai constaté qu’ils sont réellement engagés. Et enfin, nous avons discuté avec eux, échangé sur le contenu de leur formation et à quoi celle-ci pourra leur servir. »
Appréciant le corpus de connaissances mises à la disposition de la couche juvénile, notamment sur le module de recherche avancée de fonds, il a réitéré la volonté du FONEA d’accompagner ces jeunes à pousser leur business plan ou plan d’affaires afin qu’il soit complètement établi, bancable et attractif.
Abordant le thème « Comment transformer une idée en entreprise viable », l’un des formateurs, Alban Besse, a expliqué que beaucoup d’entreprises se créent, il y a beaucoup d’initiatives, mais au bout d’un an, deux ans, voire trois, plusieurs idées finissent par mourir ou disparaître.
« Donc les entreprises ne sont pas viables, elles ne durent pas dans le temps et ne créent pas forcément de richesse. D’où l’intérêt aujourd’hui de montrer aux jeunes les points importants, les méthodes, les pratiques, les techniques et les stratégies à adopter pour mettre en place ce qu’on appelle une entreprise viable à partir d’une simple idée », a-t-il renchéri.
S’agissant des méthodes, il a mentionné, premièrement, l’identification du secteur dans lequel on veut entreprendre. « L’important est d’abord d’apprendre à identifier ce secteur par des méthodes spécifiques. Ensuite, comment évaluer les causes du problème identifié, puis générer des idées de solutions pour créer des entreprises dans un environnement local. »
« Nous avons également montré comment définir notre modèle économique. Le modèle économique indique à l’entrepreneur ou chef d’entreprise comment il va gagner de l’argent. Il est important de comprendre ce modèle et sa définition, car il s’agit d’apporter sur un marché ce qu’on appelle une offre. L’offre, c’est généralement le produit ou le service. Mais ce que l’on oublie souvent, c’est que les clients ne s’intéressent pas seulement au produit ou service, mais à la façon dont il est présenté. Toutes ces techniques et méthodes ont été abordées avec des exemples pratiques et des échanges avec l’auditoire », a signifié Alban Besse.
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