Africa-Press – Congo Brazzaville. Le président du Comité du Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE), Luc Missidimbazi a salué, le 28 avril à Brazzaville, les avancées de son institution lors de la session ordinaire de bilan. Il s’est félicité du progrès réalisé en matière de connectivité, qui permet désormais à de nombreuses communautés d’améliorer leur communication et d’accéder à de nouveaux services numériques, notamment les paiements de certains services en ligne.
« C’est un sentiment de fierté et surtout de satisfaction pour cette équipe de gestion. Aujourd’hui, la communication est fluide. Lorsque nous nous rendons sur les sites, nous constatons que les populations sont satisfaites, notamment grâce au développement d’activités économiques comme les postes mobile-monnaie », a déclaré Luc Missidimbazi, à l’occasion de la session bilancielle 2024-2025.
Le président du Comité du FASUCE a aussi souligné les retombées positives sur le plan de la formation technologique, grâce à la mise en place de centres dans des localités autrefois isolées, avec des retours encourageants de la part des opérateurs télécoms partenaires.
Concernant une couverture nationale en expansion, il a par ailleurs précisé que depuis trois ans, le FASUCE a permis de connecter près de 200 sites à travers l’ensemble des départements du pays. À ce jour, plus d’une vingtaine de centres multimédias sont opérationnels à l’intérieur du pays, et le cap des trente centres devrait être franchi d’ici la fin de l’année.
« Ce n’est pas négligeable, vu l’impact sur les populations et la couverture nationale que nous réussissons à atteindre aujourd’hui », a-t-il ajouté, en saluant le soutien constant du gouvernement et de l’ensemble des parties prenantes.
Lors de cette rencontre annuelle, les priorités pour la période 2025-2026 ont été clairement définies. L’ambition affichée est de porter le nombre de sites connectés à plus de 100 dès l’année prochaine, ce qui permettrait de toucher environ 3 à 5 % de la population.
« Nous avons encore près d’une trentaine de sites en cours. L’an prochain, nous allons passer à cent. Cela marque notre entrée dans une nouvelle phase vers l’objectif 2025-2030 », a affirmé Luc Missidimbazi.
En 2025, le FASUCE met un accent particulier sur l’inclusion sociale, notamment envers les populations vulnérables et autochtones. L’institution a ainsi initié un programme destiné aux jeunes sourds, avec l’ouverture d’un centre de formation multimédia, incluant un contenu pédagogique adapté à leurs besoins spécifiques.
Dans le département de la Likouala, des sites ont également été installés dans des zones reculées habitées par des peuples autochtones, renforçant l’accès à la connectivité dans des régions historiquement marginalisées.
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