Africa-Press – Congo Brazzaville. La représentante de la Banque Mondiale en République du Congo, Louise Pierrette Mvono, a indiqué le 19 mars à Brazzaville, que la revue de la performance du portefeuille de son institution au Congo, visait à examiner des approches de solutions plus efficaces pour répondre aux besoins les plus immédiats.
« La revue du portefeuille de cette année a pour thème central » Optimisation de la performance du portefeuille de la Banque mondiale en République du Congo ». Cette thématique est d’autant plus opportune que l’année fiscale qui touche à sa fin a été particulièrement riche en enseignement avec la clôture de 8 projets sur un portefeuille qui en comptait 16 au début de la même année fiscale », a déclaré la représentante de la Banque Mondiale en République du Congo, Louise Pierrette Mvono à l’ouverture des travaux de la revue du portefeuille des projets de la Banque Mondiale.
« Cette rencontre d’inventaire nous offrira l’occasion de revisiter nos outils de travail, notre système de suivi , de mise en œuvre, nos stratégies d’intervention, en lien avec nos objectifs de performance pour maintenir et asseoir un portefeuille pays de qualité et à moindres risques fiduciaires. Il va falloir discuter des défis qui nous empêchent d’être aussi efficace qu’efficient dans la gestion des ressources humaines et financières que la République du Congo nous confie, pour contribuer à sa croissance économique tout en améliorant les conditions de vie des populations les plus vulnérables », a-t-elle ajouté.
De son côté, la ministre du plan de la statistique et de l’intégration régionale, gouverneur de la Banque Mondiale au Congo Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a révélé l’importance de la revue de performance du portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale dans le pays.
« Un portefeuille qui se resserre et exige une attention plus soutenue à sa bonne santé, la qualité devant l’emporter sur la quantité. J’exhorte donc tous les acteurs de la chaine de performance de tout projet du portefeuille, à consolider leurs échanges avec les coordonnateurs et s’assurer ainsi de la bonne exécution du projet conformément à l’expression des besoins et à leurs orientations qui avaient conduit aux négociations du projet et à la signature de l’accord de financement », a-t-elle précisé.
Cet évènement qui a réuni les chefs des agences du système des Nations unies, des représentants de la société civile, des chefs de projets et experts est couplé aux journées de partage des connaissances. Il prendra fin le 22 mars prochain.
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