Africa-Press – Congo Brazzaville. La représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Adama Dian Barry, a promis, le 24 avril au ministre de l’économie fluviale et des voies navigable, Honoré Sayi, que le PNUD accompagnera ce département ministériel dans la mise en place et l’exécution de son plan stratégie ; à partir duquel le Congo compte enclencher la modernisation du secteur du transport fluvial.
L’audience accordée à la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en République du Congo, Adama Dian Barry, par le ministre de l’économie fluviale et des voies navigables Honoré Sayi s’est focalisée sur les questions liées au développement et la modernisation de ce secteur encore peu valorisé: « Le ministre de l’économie fluviale nous a reçu pour échanger sur sa vision et ses perspectives pour la modernisation du secteur du transport fluvial. Nous avons pris note de ses priorités et nous avons confirmé notre soutien à cette vision qu’il a, d’ancrer le secteur de l’économie fluviale dans une prospective qui ferait que ce secteur important de l’économie nationale contribue au désenclavement du pays mais également dans le transport entre les pays », a-t-elle indiqué.
Les deux personnalités restent convaincus de l’apport non moins important du secteur de l’économie fluviale, grâce à une feuille basée en priorité sur la valorisation des ressources, la création des emplois et le développement de l’économie bleu respectueuse des normes environnementaux et les populations riveraines. « Nous avons parlé de la modernisation du secteur, de la numérisation du secteur ainsi que la vision prospective, stratégique que le secteur est en train d’élaborer pour faire en sorte que le développement du transport fluvial soit un fleuron pour la diversification de l’économie nationale pour le désenclavement et pour la connexion de la République du Congo avec la sous-région toute entière du pays et congolaise », a précisé Adama Dian Barry.
Le PNUD entend donc apporter sa pierre à l’édifice dans la conception du plan stratégique du secteur, son exécution et un appui technique: « Nous allons apporter un soutien technique et stratégique de concert avec nos experts qui vont être à côté des experts et du cabinet du ministère de l’économie fluviale pour commencer à réfléchir sur ce plan stratégique sur lequel l’équipe du ministère réfléchit déjà. Nous allons veiller à ce que ce plan stratégique soit le plus inclusif, le plus participatif de tous les secteurs, notamment le secteur privé qui ne saurait rester en marge de l’essor des services publics », a conclu la représentante du PNUD, Adama Dian Barry.
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