Vie des partis : le CAP réitère la tenue d’un dialogue inclusif

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Vie des partis : le CAP réitère la tenue d’un dialogue inclusif
Vie des partis : le CAP réitère la tenue d’un dialogue inclusif

Africa-PressCongo Brazzaville. Le Congrès africain pour le progrès (CAP) a publié, le 21 août à Brazzaville, une déclaration dans laquelle il s’est insurgé contre la gestion globale du pays. Il a, à cet effet, réitéré la nécessité de convoquer un dialogue inclusif afin de matérialiser le vivre ensemble.

Dans sa déclaration intitulée ‘’Etat de la nation’’, le CAP a fait l’état des lieux sur la gestion globale du Congo. Il ressort de son analyse que le Congo patauge sans une réelle avancée et régresse dans tous les domaines de la vie. Au plan politique, souligne le CAP, le Congo ne vit pas selon des règles démocratiques. « Le Congo ne respire pas l’air démocratique. Il organise une série d’élections injustes et non transparentes. L’alternance politique est ici verrouillée, marquée par des listes électorales insincères, des votes frauduleux et des parlementaires nommés. La gouvernance électorale est calamiteuse et doit être changée, et la crise multiforme qu’il connaît n’a plus que besoin d’un dialogue inclusif », relève la déclaration lue par le Dr Makaya.

S’exprimant à l’occasion, le président de cette formation politique, Jean Itadi, a souligné que depuis la guerre du 5 juin 1997, le Congo demeure divisé et beaucoup de ses cadres sont restés en exil. Il a ainsi invité le chef de l’Etat à favoriser le retour au pays de ces derniers afin qu’ils viennent contribuer au développement national. « Le président de la République a le devoir de rassembler et de réconcilier les Congolais. Cela fera bientôt vingt-cinq ans que beaucoup de cadres de notre pays sont en exil, il faut bien qu’ils rentrent au pays. De même, pour des besoins de réconciliation, il doit libérer les prisonniers politiques », a plaidé Jean Itadi.

Sur le plan économique, le CAP a décrié la corruption, l’enrichissement illicite, la surfacturation ainsi que d’autres antivaleurs qui sont enracinées dans le pays. Ce sont ces fléaux grandissants, selon ce parti, qui ont non seulement amplifié la crise économique et financière qui a asphyxié le Congo depuis 2014, mais qui a accru la dette, la rendant insoutenable.

Abordant le volet social, le CAP se dit exaspéré. En effet, le parti estime que l’éducation et la santé sont à ce jour en deçà des attentes du peuple. Depuis plusieurs décennies, dénonce cette formation politique, le Congo ne fait qu’entre 32 et 36 % d’admission au baccalauréat. Un résultat qu’elle juge non satisfaisant. Critiquant la gouvernance sanitaire, le CAP a dénoncé aussi la mauvaise gestion du coronavirus.

Précisons que le CAP est un parti de l’opposition dirigé par Jean Itadi. Son vice-président est Christophe Moukouéké.

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