Africa-Press – Congo Brazzaville. Lando Norris est sacré champion du monde 2025 de Formule 1. Alors qu’il lui fallait un podium au dernier Grand Prix de la saison pour s’en assurer, le Britannique a rempli le contrat en terminant troisième à Abu Dhabi.
La Formule 1 compte un nouveau champion du monde. Âgé de 26 ans depuis quelques semaines, Lando Norris est devenu ce dimanche le 35e pilote sacré dans l’histoire de la discipline, lors de la finale de la saison 2025. Le Britannique avait déjà eu une première balle de match au Qatar.
Si, sur les derniers mois, le sacre de Norris paraissait très probable, tant la dynamique globale chez McLaren penchait en sa faveur, la saison du natif de Bristol n’aura pas été un long fleuve tranquille et a bien failli se transformer en cruelle désillusion.
Débutée par une victoire tout en maîtrise dans des conditions pourtant très difficiles à Melbourne, Norris assistait ensuite à la montée en puissance annoncée de son équipier Oscar Piastri, qui prenait les commandes du championnat au soir de la cinquième épreuve de l’année en Arabie saoudite.
S’offrant ensuite un succès de prestige dans les rues de Monaco, Norris allait aussi – quelques semaines plus tard – commettre une grosse erreur d’appréciation en tentant de dépasser son équipier dans les derniers tours du GP du Canada. S’il a de justesse évité l’irréparable, qui aurait été de mettre les deux McLaren au tapis, cela lui coûtait cher sur le plan personnel puisqu’il était alors renvoyé à 22 points de l’Australien.
L’été marquait un véritable rebond pour Norris, vainqueur de trois des quatre Grands Prix avant la trêve estivale, qu’il abordait avec un déficit de neuf unités sur Piastri. Mais cet écart allait de nouveau augmenter de façon spectaculaire en raison d’un nouvel abandon, cette fois sur problème mécanique, dès la manche de rentrée à Zandvoort, alors qu’il était second. Son équipier vainqueur, Norris pointait alors à 34 points de la tête du classement.
Toutefois, à partir de Monza, la dynamique déjà entrevue à l’été allait se confirmer: si l’épisode de la consigne après l’arrêt au stand raté ainsi que le retour en forme spectaculaire de Red Bull allaient accaparer toute l’attention à Monza, Norris se montrait surtout dominateur en performance face à un Piastri de plus en plus effacé.
À partir de l’épreuve plus que difficile pour McLaren, et plus encore pour Piastri, du GP d’Azerbaïdjan, Norris va systématiquement reprendre du terrain à son voisin de garage, clairement enfermé dans une mauvaise spirale, avec notamment à la clé la victoire aux GP de Mexico et de São Paulo.
Toutefois, au moment où tout semblait lui sourire, la double disqualification de McLaren à Las Vegas puis le faux pas stratégique du Qatar dans le money time allaient considérablement réduire son avantage, tout en remettant totalement Max Verstappen dans le match avant la finale à trois d’Abu Dhabi.
Insuffisant, toutefois, pour empêcher le sacre de Norris ce dimanche à Yas Marina, le premier pour un pilote McLaren depuis Lewis Hamilton en 2008.
