Club House : il était une voix…

14
Club House : il était une voix...
Club House : il était une voix...

Africa-PressCongo Brazzaville. C’est le réseau social 100 % audio dont tout le monde parle. Créé en mai dernier, l’application Club House réunit 2 millions d’utilisateurs et est déjà valorisé à 1 milliard de dollars. Le dernier salon où l’on cause déchaîne les passions. De quoi nous interroger sur la voix : et si le plus vieux média du monde était aussi celui de l’avenir ?

#TECH24 a écouté Club House, l’app sociale qui monte. On y entre sur invitation uniquement pour suivre des conversation dans le monde entier. On peut y croiser Elon Musk, Mark Zuckerberg, Bill Gates ou Xavier Niel au détour d’une “room”, une salle de discussion dans le jargon de la maison.

Créé par Paul Davison et Rohan Seth, le réseau est l’objet de toutes les interrogations. Selon le Stanford Internet Observatory, ses serveurs audio sont hébergés en Chine via la société Agora. Mais depuis le 8 février, Pékin bloque l’app sur son territoire.

L’engouement est tel que Twitter et Facebook planchent sur leurs propres interprétations du réseau audio. L’entreprise de Jack Dorsey teste Spaces, un espace vocal inclus dans Twitter.

L’Audio séduit aussi le monde de l’info. La plateforme ETX Daily Up utilise de l’intelligence artificielle sémantique pour relever le défi. Comment passe-t-on du texte à la voix ? Audio-augmenter les contenus qu’est-ce que cela veut dire exactement ? Réponses avec Cécilia Gabizon, vice-présidente d’ETX Studio.

La voix prend des accents de souveraineté numérique. Le Voice Lab invite les français à faire don de leurs données vocales pour coconstruire les technologies vocales de demain. Selon l’initiative, nous n’aurions que 2 000 heures de voix exploitables en France, contre 100 000 aux États-Unis et en Chine. Une démarche soutenue par la BPI pour mettre la voix au service d’une intelligence artificielle citoyenne.

Dans notre séquence Test24, on cherche des solutions pour éradiquer les mines antipersonnel. La première est un drone terrestre autonome, baptisé Basset Jones. Un chien robot qui détecte les métaux grâce à une technologie d’apprentissage des machines, le Convolutional Neural Network. Seconde solution : des rongeurs super-héros. L’ONG Apopo entraîne des rats à la détection de mines grâce à leurs capteurs naturels, mais aussi des sac à dos munis de caméras. Match entre intelligence artificielle et intelligence animale !

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here