Africa-Press – Congo Brazzaville. La présidente de l’Association IMINOU, Bel Ange Massouemé a indiqué le 2 décembre que les activités liées aux 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, visaient à sensibiliser les élèves notamment les filles sur la nécessité d’unir les forces pour mettre fin à toutes les formes de violences basées sur le genre.
« Les résultats de l’étude menée par l’UNICEF en 2019 sur les violences de genre en milieu scolaire, en République du Congo sont inquiétants. Il ressort que plus de 73 % des élèves déclarent avoir subi des violences verbales ou psychologiques, près d’un tiers ont été victimes de violences sexuelles et plus d’un élève sur dix a subi des violences en ligne. C’est pourquoi, l’Association IMINOU a choisi d’agir. Agir pour prévenir, pour éduquer, pour soutenir et pour mobiliser », a déclaré la présidente de l’association IMINOU, Bel Ange Massouemé, lors de la journée de sensibilisation contre les violences basées sur le genre.
« À travers cette journée, nous voulons que les jeunes, filles et garçons, comprennent ce que sont les violences basées sur le genre, qu’ils puissent identifier leurs manifestations, en parler sans peur, et surtout connaître les mécanismes de prévention et de signalement. Nous voulons aussi que chaque élève prenne conscience de son rôle: celui d’être acteur du changement, protecteur de ses camarades, gardien du respect et de la dignité humaine ». A-t-elle ajouté.
Le Secrétaire exécutif du conseil consultatif de jeunesse Michrist Kaba Mboko a salué cette initiative visant à sensibiliser les élèves contre les violences faites aux femmes « 16 jours d’activismes contre les violences faites aux femmes et aux filles ne sont pas suffisant pour sensibiliser à cette problématique qui touche surtout la jeunesse. Nous souhaitons que l’association Iminou poursuive cette campagne de sensibilisation dans d’autres écoles , afin de faire bénéficier à plus d’un enfant des connaissances et séances pédagogiques portant sur la puberté , la santé menstruelle et reproductive » a-t-il dit.
Créée, il y’a moins de 6 mois, l’association Iminou entend contribuer à la création d’un environnement scolaire plus sûr, inclusif et respectueux, en offrant aux jeunes les connaissances nécessaires pour mieux protéger et protéger leurs pairs. Elle réaffirme son engagement à poursuivre ses actions pour l’amélioration durable des conditions éducatives des jeunes.





