les maraîchers de madibou se plaignent de la perte de leurs cultures

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les maraîchers de madibou se plaignent de la perte de leurs cultures
les maraîchers de madibou se plaignent de la perte de leurs cultures

Africa-Press – Congo Brazzaville. Les agriculteurs évoluant au centre maraîcher de Nsoungui, au quartier Mayanga à Madibou dans le 8ème arrondissement de Brazzaville, se plaignent de la perte des récoltes occasionnée par les fortes chaleurs et le manque de pluies dûs au phénomène du réchauffement climatique.

Le secteur agricole, à l’exemple d’autres domaines d’activités, subit de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique. Les 113 maraîchers qui exercent sur une superficie de 9 hectares au centre de Nsoungui, assistent au quotidien à la perte de leurs cultures à cause des fortes chaleurs et d’absence de pluies. Une triste réalité qui rend difficile cette activité de maraîchage: « Ces chaleurs intenses ainsi que la rareté des pluies auxquelles nous assistons causent la sècheresse du sol et nos légumes se détruisent », se plaint la maraichère Solange Biantadila.

« Quand il fait très chaud, il y a sécheresse du sol et les plantes ne se nourrissent pas bien, car elles ont besoin d’humidité permanente. Les plantes que nous arrosons le matin, arriver le soir, par le manque d’eau, perdent quasiment leur humidité. Du coup, on assiste à une difficulté du système nutritif de la plante », explique Joseph Kassaoun, autre maraîcher.

Sur les lieux, Solange Biantadila victime de la dégradation des récoltes arrache ses légumes atteints de jaunissement et de brûlure, qu’elle réutilise comme fumier. Une perte immense pour cette mère de famille qui travaille dans ce site agricole depuis 2015. Elle sollicite plus de réservoir d’eau afin de lui permettre de bien arroser « tel que là, nous n’avons pas encore arrosé les cultures, nous voulons que les autorités nous ajoutent des châteaux d’eau, en vue de pallier la difficulté d’eau », demande-t-elle.

Les maraîchers paient le lourd tribut du réchauffement climatique. Malgré cette triste situation, ces derniers n’abandonnent pas mais cultivent, par contre, les plantes qui résistent à l’intensité du soleil comme l’amarante et l’épinard, en vue d’approvisionner les marchés des produits agricoles indispensables.

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