Africa-Press – Congo Brazzaville. Les nouveaux plans stratégiques de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme ont été adoptés, le 15 mars à Brazzaville, par le comité de coordination et les groupes de travail techniques lors d’un atélier de validation.
Les trois documents stratégiques ont été approuvés à l’unanimité par une centaine de participants à l’atelier de validation. Ils définissent la politique, déterminent les besoins et les priorités du gouvernement dans les cinq prochaines années en matière de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.
Ces documents seront soumis au conseil du Fonds mondial en vue de lui solliciter de nouveaux financements adéquats pouvant permettre au gouvernement de renforcer la riposte à ces trois pathologies les plus ravageuses au Congo.
« Le Congo a obtenu du Fonds mondial une subvention VIH/sida, tuberculose et paludisme dont l’enveloppe est de 518 978 millions d’euros pour la période allant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2023 », a souligné le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet.
Faisant le point de l’épidémie du sida, il a fait savoir que l’infection VIH au Congo est une épidémie de type généralisé, avec une prévalence estimée à 3,3% dans la population générale. Se servant du rapport 2021 de l’Onusida, il a indiqué que 113 734 Congolais vivent avec le VIH/sida et à peine 36 165 connaissent leur statut sérologique.
Mais, d’après une récente étude, 130 000 personnes sont actuellement infectées par la maladie, dont 27 372, soit 24%, sont sous traitement antirétroviral.
« Seules 14% de femmes enceintes séropositives ont reçu un traitement antirétroviral et moins de 1% de nourrissons exposés au VIH a été dépisté. Selon le rapport Onusida 2021, 6100 personnes infectées sont décédées à cause du VIH/sida », a renchéri Jean-Ignace Tendelet.
S’agissant de la tuberculose, il ressort que le Congo est classé parmi les trente premiers pays à forte charge de la maladie et de co-infection dans le monde avec une couverture du traitement de 53%.
Quant au paludisme, la situation reste préoccupante et la maladie demeure l’une des premières causes de morbidité et de mortalité, malgré des efforts fournis dans ce domaine. Et, sur 1 176 331 cas estimés de paludisme, 146 262 seulement ont été testés. Par contre, 103 692 cas confirmés ont été traités.
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