Africa-Press – Congo Kinshasa. « Les investisseurs américains ne viennent pas brader les minerais en République démocratique du Congo (RDC). Il existe certes des contrats léonins, mais ceux-ci ne concernent pas les nouveaux partenaires américains », a précisé jeudi 7 août le président du conseil d’administration du Cadastre minier (CAMI), Crispin Mbindule.
Ce dernier s’exprimait lors d’un échange avec la presse organisé à Kinshasa, consacré à la présentation des avancées de son service public.
Le mandataire public a indiqué que ces opérateurs américains ne viennent pas pour remplacer les Chinois ou d’autres exploitants miniers déjà présents en RDC. Il a également expliqué que ces sociétés minières se présentent au CAMI comme toute autre entreprise, dans le but d’obtenir des titres miniers.
« Le contrat que nous avons signé ne signifie pas que nous allons offrir gratuitement aux Américains des périmètres miniers. Leurs sociétés respectent la procédure, le code et les règlements miniers. D’ailleurs, elles se sont présentées au Cadastre Minier, qui est la porte d’entrée du secteur minier en RDC. Elles ont payé les frais de dépôt et s’apprêtent à régler les droits superficiaires au prorata », a fait savoir le président du conseil d’administration du CAMI.
Selon lui, l’arrivée des entreprises américaines dans le secteur minier congolais ne devrait pas inquiéter les investisseurs chinois ni ceux d’autres nations déjà actives dans le pays.
Lors de la présentation des résultats du CAMI, Crispin Mbindule a par ailleurs indiqué qu’entre 2024 et juin 2025, le CAMI a permis à l’État congolais de reprendre le contrôle de 6 733 carrés miniers, répartis sur 177 titres de sites.
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