Africa-Press – Congo Kinshasa. La République démocratique du Congo a officiellement réagi à l’adoption du nouveau mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). S’exprimant ce dimanche 21 décembre lors du sommet ad hoc des chefs d’État et de gouvernement du Mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le président Félix Tshisekedi a affirmé que le pays « prend acte » de ce texte adopté dans la nuit du 20 décembre.
Pour le chef de l’État congolais, ce nouveau mandat réaffirme clairement la protection des civils comme priorité absolue de la MONUSCO. Il confirme également, selon lui, une posture « robuste et proactive » de la mission onusienne, le maintien de la Brigade d’intervention ainsi que la possibilité de mener des opérations ciblées contre les groupes armés actifs dans l’est du pays.
La République démocratique du Congo a officiellement réagi à l’adoption du nouveau mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). S’exprimant ce dimanche 21 décembre lors du sommet ad hoc des chefs d’État et de gouvernement du Mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le président Félix Tshisekedi a affirmé que le pays « prend acte » de ce texte adopté dans la nuit du 20 décembre.
Pour le chef de l’État congolais, ce nouveau mandat réaffirme clairement la protection des civils comme priorité absolue de la MONUSCO. Il confirme également, selon lui, une posture « robuste et proactive » de la mission onusienne, le maintien de la Brigade d’intervention ainsi que la possibilité de mener des opérations ciblées contre les groupes armés actifs dans l’est du pays.
Félix Tshisekedi a souligné que le document soutient « sans ambiguïté » les cadres diplomatiques en cours, notamment la mise en œuvre de la résolution 2773, des Accords de Washington et du cadre de Doha. Il a insisté sur le fait que le texte « réitère clairement l’exigence de retrait des forces rwandaises du territoire congolais », une revendication centrale de Kinshasa dans le contexte sécuritaire régional.
Le président congolais a par ailleurs mis en avant les dispositions spécifiques relatives au Sud-Kivu. Celles-ci prévoient une présence opérationnelle ciblée lorsque la situation l’exige, ainsi que la reconduction de la pause du désengagement de la Monusco. Pour les autorités congolaises, ces mesures constituent « un signal politique important » face à la détérioration persistante de la sécurité dans cette partie du pays.
Le mandat de la Monusco, qui arrivait à expiration le 20 décembre 2025, a été prorogé pour une année supplémentaire par le Conseil de sécurité de l’ONU. La résolution, présentée par France, a été adoptée à l’unanimité le 19 décembre à New York. Ce renouvellement intervient alors que la mission onusienne avait amorcé un processus de désengagement, notamment au Sud-Kivu, après plus de deux décennies de présence sur le sol congolais.
Cette décision s’inscrit dans un contexte sécuritaire particulièrement préoccupant. La rébellion de l’AFC/M23, soutenue par le Rwanda selon Kinshasa, contrôle de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi, Lubero et Walikale. Ses offensives ont aggravé la crise humanitaire et sécuritaire, provoquant le déplacement de plus de deux millions de personnes.
Face à cette situation, le gouvernement congolais avait plaidé pour un mandat de la Monusco intégrant pleinement les dimensions régionales du conflit, une position défendue aussi bien à Kinshasa qu’au siège des Nations unies. Le nouveau texte adopté apparaît ainsi, aux yeux des autorités congolaises, comme une réponse partielle mais significative à leurs préoccupations sécuritaires et diplomatiques.





