Africa-Press – Congo Kinshasa. Les députés provinciaux de Kinshasa, membres de l’Unon sacrée de la nation, demeurent solidaires avec leur collègue Magloire Kabemba traduit en justice Godé Mpoy.
Au cours d’une conférence de presse tenue mardi 22 juin 2021 dans la salle de fête Conforta à Kasa-Vubu, les élus de Kinshasa ont désapprouvé le comportement machiavélique de Gode Mpoy Kadima qui, non seulement a violé la Constitution en portant plainte contre un député à cause de ses opinions, mais aussi pour son acharnement en la personne de ce dernier.
A l’unanimité, les signataires de l’aide-mémoire déposé au président du Sénat et au vice-premier ministre en charge de l’Intérieur pour dénoncer la gestion chaotique des institutions de la ville capitale, ont indiqué que les faits reprochés à l’élu de Kasa-Vubu les engagent tous. A cet effet, ils ont promis de se présenter au parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe pour faire face à la plainte de Godé Mpoy portée contre Magloire Kabemba qui n’a que rapporté les propos contenus dans leurs revendications.
Par voie de conséquence, les élus kinois, membres de l’Union sacrée de la nation, ont souligné que la plainte déposée contre leur collègue est sans fondement puisqu’il n’est pas l’auteur des faits lui reprochés. Ces députés, membres de la famille politique du chef de l’État, appellent le président de l’Assemblée provinciale à porter plainte contre tous les 12 signataires de ce document pour demeurer cohérent dans sa démarche sans lendemain, précisant que la démarche du député Kabemba n’est pas personnelle.
Saisissant cette opportunité, le groupe de 12 a rappelé que Godé Mpoy n’était à sa première tentative de s’opposer au jeu démocratique. « En 2019, le député Michel Mukebayi a été illégalement arrêté et privé des émoluments pendant une année, lesquels n’ont jamais été payés jusqu’à ce jour en dépit de la décision de la plénière. Mais aussi l’interdiction en décembre 2020 à l’accès des députés à l’hémicycle pour les empêcher de déposer une pétition contre sa personne et en avril de cette année Godé Mpoy, frappé par une pétition, était réhabilité grâce au vice-président qui a dirigé la séance alors qu’il était lui-même mis en cause », ont-ils rappelé.
Faisant d’une pierre deux coups, les élus de Kinshasa ont réitéré leur soutien à leur collègue Mukebayi, victime de l’intolérance et despotisme instauré par Godé Mpoy au sein de la première institution de Kinshasa.