Africa-Press – Congo Kinshasa. S’agit-il d’une fuite en avant ou d’une pièce de diversion en cours de tournage au ministère de l’EPST ? Tantôt le ministre, tantôt son Dircab. Qui de deux démissionnera finalement ?.
D’abord ce fut le ministre Tony Mwaba en personne qui était cité. Sa menace de démission sera vite démentie par lui-même. Voilà que son directeur de cabinet use de la même stratégie de diversion pour menacer à son tour de démissionner de ses fonctions au cabinet et même de renoncer à son titre académique de professeur d’université. Le professeur Eddy Mwanzo n’émet d’autres commentaires au sujet des fonds grevés dans le budget du tournoi interscolaire qui défraie la chronique. Il n’évoque ni chiffres, ni aucune référence aux pièces justificatives exigibles. “Si des preuves de détournement sont présentés, je démissionnerai”, affirme le professeur directeur de cabinet.
Depuis 48 heures, une scène rocambolesque fait le tour des réseaux sur la toile. Une dame prétendument invitée à l’IGF est présentée par les médias anti-IGF comme bénéficiaire d’une importante somme d’argent de la part des services de l’inspection générale des finances (IGF) dans l’intention de faire actionner la justice. Ce grossier montage qui n’a pas suffi pour convaincre fait partie des élucubrations imaginairement télécommandées dans le but d’étouffer la clairvoyance de l’IGF.
Si à l’inspection, les esprits sont sereins, ce n’est certainement pas le cas du côté du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) d’où partiraient des idées ténébreuses et antidémocratiques de fragilisation et pourquoi pas de l’anéantissement du travail de l’IGF. Pourtant, la vérité n’appelle aucun effort justificatif pour triompher. Si l’EPST n’avait rien à se reprocher dans ce dossier nauséabond, il garderait son calme et attendrait l’issue des enquêtes de l’IGF.
Alingete s’affiche comme levier de la bonne gouvernance de FATSHI
Sur Twitter cette semaine, l’inspecteur chef des services de l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete a rassuré la nation que “la lutte contre les antivaleurs dans la gestion publique contribuera largement à l’accroissement de la qualité de la dépense publique et à la visibilité sociale de l’embellie que connaissent les finances publiques congolaises”.
Au regard du dernier sondage d’opinion sorti jeudi par le Groupe d’Etudes sur le Congo (GEC), l’IGF reste le principal atout de popularité du président Félix Tshisekedi. Et que sa montée en puissance aidera à requinquer le bilan du mandat du chef de l’État. Les prédateurs et détourneurs de fonds publics sont prévenus. Rien ne fera reculer Alingete.
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