Africa-Press – Congo Kinshasa. L’Union européenne entend jouer un rôle central dans le développement du corridor de Lobito, un axe ferroviaire stratégique reliant le port atlantique de Lobito, en Angola, aux riches zones minières de la RDC -République démocratique du Congo- et de la Zambie.
Depuis le 10 septembre, une délégation conjointe de l’Agence belge de coopération internationale (ENABEL) et de l’Agence suédoise de coopération (SIDA) est en mission dans la région afin d’explorer les opportunités offertes par ce projet d’envergure.
Lors d’une conférence de presse tenue à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, les deux agences ont mis en avant l’importance stratégique de la réhabilitation de la voie ferrée Dilolo–Kolwezi, un tronçon clé pour améliorer la fluidité du transport ferroviaire et favoriser un développement plus équitable dans les zones traversées.
« Il faut que ce projet crée de la valeur ajoutée dans le pays: industrie locale, main-d’œuvre qualifiée, PME intégrées… », a déclaré Jean Van Wetter, Directeur général d’ENABEL, soulignant l’approche inclusive que souhaite promouvoir l’Union européenne.
Ce programme s’inscrit dans une vision plus large de l’UE visant à mobiliser des investissements pour des infrastructures durables, dans des secteurs essentiels tels que le numérique, l’énergie et les transports.
Le corridor de Lobito est perçu comme un levier majeur de transformation économique pour la région. En connectant la façade atlantique de l’Angola aux centres miniers de la RDC et de la Zambie, il pourrait redéfinir les échanges commerciaux dans la sous-région et offrir de nouvelles perspectives de développement local.
Un projet stratégique au croisement des ambitions économiques régionales et de la coopération internationale.
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