Accord de Paix de Washington entre RD Congo et Rwanda

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Accord de Paix de Washington entre RD Congo et Rwanda
Accord de Paix de Washington entre RD Congo et Rwanda

Africa-Press – Congo Kinshasa. Le 27 juin 2025 a été signé à Washington DC (Etats-Unis), l’Accord de paix entre la RDC et le Rwanda pour mettre fin à trois décennies de guerre hybride et d’agressions extérieures que subit la RD CONGO de la part de son voisin rwandais, via des proxies internes. Ce document stratégique est un kit à outils (tool kit) mis à la disposition du Gouvernement congolais, du Département d’Etat américain, des services onusiens et des personnes influentes de bonne volonté pour résoudre cette situation.

Le cas FDLR est un faux prétexte que cette analyse stratégique va démonter en se basant sur des rapports et autres faits documentés, provenant des sources occidentales et des Nations-Unies.

Il faudrait noter que la géographie et l’histoire pèsent lourdement sur les Grands-Lacs africains. Quand l’on ajoute le binôme économie et politique à cette structure, qui atteint alors quatre dimensions, tout le poids de celle-ci est supporté majoritairement par la République Démocratique du Congo.

Les faits historiques montrent que la RDC est utilisée par les puissances comme le déversoir des problèmes rwandais (politiques, économiques, sociales, démographiques).

Le Rwanda est reconnu comme la boîte de Pandore de la RDC. Cette formulation est largement admise par des services de renseignement occidentaux, des think tanks (Crisis Group, ISS Africa, Africa Center), et des experts universitaires.

Tout ce qui est évoqué ci-haut devrait être réglé définitivement avec le cas FDLR, qui est un faux prétexte. L’Accord de Washington est un grand pas, certes, mais ce qui va venir sera pire, si ce n’est pas préparé et maîtrisé dès à présent.

En effet, la succession prochaine du président Paul Kagame, dont le cycle du pouvoir tend vers la fin par usure naturelle, si elle est chaotique et non contrôlée, tous les aigris et perdants viendraient cristalliser leur colère contre le nouveau pouvoir au Rwanda en RDC. Cette possible éventualité remettrait encore la RDC dans un nouveau cycle de violence de trente ans, comme à l’accoutumée. Il faut donc mettre définitivement fin à cette situation.

PARTIE 1. LA RDC EST CONSIDÉRÉE COMME LE DÉVERSOIR DES PROBLÈMES RWANDAIS

HISTORIQUE: UNE STRUCTURE COLONIALE DES DÉPLACEMENTS CONTRAINTS

La structure Belgique – Congo Belge – Rwanda-Urundi (1885-1962). Le Rwanda et le Burundi furent des protectorats allemands, puis territoires sous mandat belge après 1919. La puissance coloniale belge a organisé des déplacements de population rwandais vers le Congo Belge (surtout au Kivu, en Ituri et au Katanga), notamment pour des raisons de mains d’œuvre agricoles et industrielles.

Ce processus connu sous le nom de «transplantations rwandaises » entre 1925 et 1955 a implanté durablement des communautés rwandophones en RDC sans mécanismes d’intégration institutionnelle.

Effets de long terme: perturbation des équilibres fonciers et identitaires dans les régions affectées ; création d’une «question rwandaise » au Congo, que ce dernier, devenu indépendant, héritera sans dispositif de régulation claire.

SITUATION POST-1994: UN TRANSFERT DE CRISE MASSIF

Le génocide rwandais (1994) et l’exode vers la RDC. Alors que le Rwanda est frontalier de la Tanzanie, du Burundi, de l’Ouganda et de la RDC, lors du génocide de 1994, la Communauté internationale s’est arrangée à orienter tous les flux des réfugiés vers l’ex-Zaïre. Plus d’un million de réfugiés hutu dont les anciens soldats des FAR et les Interahamwe ont fui vers le Kivu.

La RDC est devenue donc le principal espace d’exportation des tensions internes rwandaises. Le Rwanda utilise cet exode prémédité pour justifier des interventions militaires répétées sur le sol congolais.

Deux guerres du Congo (1996-1997 et 1998-2003). Ces deux conflits impliquent des troupes rwandaises opérant à l’intérieur de la RDC, par des proxies ou directement. Plusieurs millions de morts, selon l’ONU, avec des conséquences économiques, sociales et institutionnelles dramatiques.

DEPUIS 2003: UNE EXPORTATION CHRONIQUE DE LA CRISE RWANDAISE EN RDC.

Crise démographique et pression sur les terres congolaises. Le Rwanda, surpeuplé, plus de 500 habitants au km2, voit dans l’Est du Congo une zone d’expansion vitale. Des réseaux communautaires rwandophones établis en RDC, parfois liés au Régime rwandais, facilitent des implantations illégales.

Crise politique rwandaise: Externalisation de la dissidence rwandaise. L’opposition politique au Président KAGAME est écrasée au Rwanda, mais relancée à travers des conflits en RDC avec des anciens rebelles recyclés, déserteurs, mercenaires. Certains rebelles armés, d’expression rwandophones, agissent comme relais d’influence régionale pour le Rwanda dans l’Est du Congo.

Crise économique: pillage des ressources congolaises. Le Rwanda exporte de l’or, du coltan et du tungstène sans en produire de manière significative sur son territoire. Tous les rapports du Groupe d’experts de l’ONU (2001, 2012, 2023, 2024), confirment que ces minerais proviennent des territoires congolais sous contrôle rebelle ou rwandais.

CONSEQUENCES POUR LA RDC

Les Problèmes rwandais ont un impact direct sur la RDC. Depuis l’époque du Congo-Belge, la RDC paie le prix géopolitique des déséquilibres structurels du Rwanda. Ce déséquilibre est maintenu, manipulé et même instrumentalisé, au détriment de la souveraineté, de la stabilité et du développement du peuple congolais.

La surpopulation rwandaise entraîne une colonisation foncière informelle du Kivu, de l’Ituri, du Katanga et même de Kinshasa avec achat massif des terres sous couvert des fermes agricoles. Les tensions politico-ethniques rwandaises sont transposées en RDC par des conflits armés communautaires manipulés.

Le Rwanda vit dans une économie extractive de rente avec des minerais pillés en RDC. La quête des ressources naturelles illégales de la RDC pousse ce pays à y créer des poches d’instabilité avec des groupes armés soutenus (RCD, CNDP, M23 et autres).

L’impunité internationale que bénéficie jusque-là le Rwanda a contribué à alimenter cette situation. Il faudrait mettre définitivement fin à ces pratiques par un kit à outils appropriés.

PARTIE 2. LE RWANDA RECONNU COMME LA BOÎTE DE PANDORE GÉOSTRATÉGIQUE: UN MULTIPLICATEUR DE CHAOS

Multiplicateur des chaos au Congo. Le Rwanda est perçu comme un acteur hyperactif, manipulateur de groupes armés (M23, CNDP, RED TABARA, etc.). Il nourrit le conflit cyclique dans l’Est de la RDC depuis plus de 25 ans, en y installant une logique d’instabilité utile à ses intérêts économiques et sécuritaires.

La «boîte de Pandore » fait référence à la mythologie grecque qui évoque un pays, qui, sous couvert d’objectifs fallacieux de sécurité (FDLR), libère une série de fléaux incontrôlables en RDC: guerre, pillage des ressources, massacres des populations, viols de masse, affaiblissement de l’Imperium congolais.

Une doctrine d’agression préventive et d’intervention extraterritoriale. Les services occidentaux (notamment américains, belges, français et britanniques) soulignent que le Rwanda applique une doctrine de DÉFENSE EXTRATERRITORIALE justifiant son droit d’intervention au Congo au nom de la « prévention du génocide ». C’est ce qu’ils nomment pudiquement par les « mesures défensives du Rwanda ». Cette doctrine est sans équivalent dans le droit international moderne, et devient un prétexte permanent à l’occupation de territoires stratégiques de la RDC riches en minerais.

Plusieurs rapports des Nations-Unies ont confirmé que les troupes rwandaises opéraient directement dans l’Est de la RDC sous couvert du M23 (2022-2025).

Un acteur de guerre économique avec extraction et prédation. Plusieurs rapports du Groupe d’experts de l’ONU (2023, 2024) ont démontré la chaîne logistique Militaire-minière entre le M23 et le Rwanda. Ce dernier a mis en place un système de prédation économique régional, utilisant l’instabilité pour accéder aux minerais stratégiques (coltan, or, étain), exploiter les circuits illicites d’exportation via Rubavu et Kigali, affaiblir la souveraineté congolaise.

Réseautage de milices et fragmentation territoriale. Les services secrets occidentaux observent que le Rwanda crée, réactive et manipule de nombreuses milices locales en RDC, parfois en armant des groupes communautaires (cas des Banyamulenge et les Bahutu intégrés en RDC). En outre, il favorise une fragmentation du Kivu, préparant le terrain à une balkanisation de fait. Cette stratégie vise la dilution de pouvoir de contrôle de Kinshasa sur sa partie Est, et empêche toute consolidation de l’Imperium congolais.

Mise en place d’une machine diplomatique cynique pour blanchir ces faits. Le Rwanda a su présenter à la face du monde une «image de bon élève du développement » auprès de certains bailleurs internationaux, tout en poursuivant des massacres en RDC et stratégie régionale agressive. Il a utilisé subtilement la mémoire du génocide de 1994 comme bouclier diplomatique pour neutraliser toute critique.

Pourtant, les analystes stratégiques occidentaux ont perçu cette double posture (victime stratégique/acteur déstabilisateur caché). Cette stratégie de dissimulation systémique est maintenant connue de tous.

SOURCES ET CONFIRMATIONS DE CES FAITS

Groupes d’experts de l’ONU (S/2023/431 et S/2024/432). Kigali est directement impliqué dans les opérations du M23, les convois militaires traversent la frontière (Le Monde – Comment l’Armée rwandaise a conquis une partie de l’Est- juillet 2024).

Kigali mène une stratégie d’occupation invisible, fondée sur des prétextes sécuritaires dépassés (Rapport US Department of State 2024) confirme l’ingérence rwandaise et note que les FDLR ne constituent plus une menace opérationnelle sérieuse.

Les analystes comme Jason Stearns (Congo Research Group), Crisis Group- ou Séverine Auteserre). Tous évoquent la complexité de la menace rwandaise comme centrale à l’architecture de la guerre de l’Est de la RDC.

Le Rwanda est vu comme une «boîte de Pandore » pour la RD Congo pour des raisons suivantes: il déchaîne des dynamiques militaires, économiques et identitaires incontrôlables; il instrumentalise la mémoire du génocide pour justifier des actes d’agression illégaux ; il désintègre les institutions congolaises dans l’Est du pays, tout en pillant les ressources de ces territoires et en consolidant habilement une position diplomatique à l’international.

PARTIE 3. LE CAS FDLR: UN FAUX PRÉTEXTE RWANDAIS

Prétexte d’ancrage en RDC. Lors de la rencontre organisée au Bureau Ovale de la Maison Blanche entre le Président TRUMP et les ministres des affaires étrangères de la RDC et du Rwanda, après signature de l’Accord de Paix, le rwandais a encore évoqué le cas FDLR ( Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) pour justifier les « mesures défensives » de son pays en RD CONGO. Cependant, de nombreux think tanks internationaux et ONG specialisées émettent des doutes sérieux sur cette affirmation.

Doutes sur le danger FDLR. Affaiblissement structurel des FDLR. Selon les rapports de l’ONU, les FDLR ont été massivement affaiblis depuis les opérations militaires congolaises «Sukola » et autres, avec l’appui de la MONUSCO. Leur commandement historique est décimé, plusieurs chefs ayant été capturés ou tués (cas de Sylvestre Mudacumura, Ignace Murwanashyaka). Les FDLR sont aujourd’hui réduites à une force marginale et vieillissante, sans réelle capacité de nuisance stratégique contre le Rwanda.

Absence d’attaques documentées contre le Rwanda. Il n’existe aucune preuve documentée d’une attaque des FDLR contre le territoire rwandais depuis plusieurs années. Les services de renseignement (y compris onusiens) ne relèvent aucun projet militaire structuré des FDLR visant à renverser le régime Kagame. Selon toujours les renseignements occidentaux, les rares escarmouches parfois évoquées sont souvent des faux drapeaux ou des mises en scène rwandaises.

Récupération politique du «prétexte FDLR » par le Rwanda. Kigali utilise systématiquement la présence supposée des FDLR pour légitimer ses interventions militaires ou justifier sa présence illégale en RDC. Ce discours sert de couverture diplomatique pour masquer des objectifs économiques de pillage des ressources de la RDC ou politiques, en vue d’affaiblir le Pouvoir de Kinshasa. Plusieurs rapports de l’ONU ont mis en évidence cette instrumentalisation du narratif FDRL par le Régime rwandais.

Incohérence du narratif par rapport aux dynamiques régionales. Le Rwanda soutient militairement le M23 et d’autres groupes armés, responsables de massacres et de déplacements massifs, ce qui démontre que la sécurité régionale n’est pas sa priorité. Si les FDLR représentaient une menace sérieuse, Kinshasa et Kigali auraient des intérêts convergents à les combattre. Or, Kigali s’en prend aux FARDC plutôt qu’aux FDLR.

Manipulation de certains anciens FDLR. Des anciens FDLR sont recyclés dans les groupes armés locaux ou dans le M23 par le Rwanda pour maintenir l’illusion d’une menace persistante. Il y a des cas documentés des FDLR fantômes ou infiltrés, créés pour justifier une intervention ou entretenir la peur.

Problématique de l’amalgame. Le Rwanda qualifie souvent de « FDLR », tout groupe hutu implanté en RDC ou tout autre groupe armé, ce qui brouille les réalités du terrain. Cette forme de confusion, alliée à la corruption, permet de criminaliser toute forme de résistance à son influence, même si elle n’a rien avoir avec les FDLR historiques.

La présence active et menaçante des FDLR sur le Rwanda, à partir du territoire de la RDC, est aujourd’hui largement remise en cause par les observateurs sérieux. Ce narratif rwandais est instrumentalisé par le Rwanda pour justifier son expansion militaire, son implication dans les conflits à l’Est de la RDC et son soutien à des groupes armés rebelles, utilisés comme proxies.

Cette stratégie permet à Kigali de masquer ses ambitions géostratégiques et économiques sous un vernis sécuritaire hérité du génocide de 1994. La solution à ce problème, de façon définitive, devra être globale.

PARTIE 4. KIT À OUTILS (TOOL KIT) POUR RÉSOUDRE DÉFINITIVEMENT LES PROBLÈMES SÉCURITAIRES RWANDAIS EN RDC
APPROCHE SYSTEMIQUE

Comme dit en liminaire de ce document stratégique, les puissances ont toujours considéré la RDC comme le déversoir des problèmes rwandais (politiques, ethniques, économiques, démographiques, sociales, etc.). Elles reconnaissent également par de nombreuses documentations le rôle de boîte de Pandore que joue le Rwanda en RDC, comme multiplicateur du chaos global.

Dans la réalité des faits, les problèmes d’insécurité qui sévissent dans la partie Est de la RDC sont une exportation des problèmes rwandais.

La RDC est un grand pays de 2.345.000 km2 ayant une frontière longue, en ligne continue, de 11.027 km, avec neuf (9) pays voisins. La frontière avec le Rwanda ne fait que 221 km soit 2 % du total. Mais c’est de là où viennent toutes les sources de déstabilisation de la RDC.

Il est à noter également que la RDC a une population estimée à 115.403.000 habitants et plusieurs centaines d’ethnies (selon CIA WORLD FACTBOOK 2024), certaines sont transfrontalières. C’est -à-dire, à cheval sur la RDC et les pays voisins. Mais même sur ce plan, les Problèmes ne viennent que du Rwanda, en majorité. La géographie, l’histoire et le binôme économie-politique pèsent lourdement sur la Région des Grands-Lacs. Mais tout le poids des déséquilibres est supporté par la République Démocratique du Congo seule.

Pour résoudre définitivement les problèmes rwandais d’insécurité en RD CONGO, le Gouvernement Congolais devra combiner les actions diplomatiques, militaire, communication stratégique et coopération internationale, selon une logique de déminage narratif total.

L’on devrait également reconnaître que l’on ne peut résoudre durablement les problèmes de l’Est congolais, sans résoudre les problèmes internes du Rwanda. Ce pays vit depuis des décennies dans un cycle des massacres et des guerres ethniques entre les deux tribus prépondérantes du pays. Le Rwanda est donc un pays qui vit en équilibre instable, favorisé actuellement par le Régime machiavélien dur du président Kagame.

Il est donc grand temps que la communauté internationale puisse se pencher, sérieusement, sur le cas de ce pays, avec des pressions diplomatiques appropriées pour pousser le Régime rwandais à intégrer ses propres fils, pour prévenir et tuer ab ovo le prochain cycle des violences qui pourraient survenir en cas de succession chaotique du président Kagame.

LES OUTILS POUR LA RDC

Neutralisation réelle et démontrable des FDLR résiduels. L’objectif est de délégitimer le narratif du Rwanda dans les enceintes internationales. Les Nations-Unies estiment un effectif résiduel de moins de 1.500 FDLR vieillissants.

La RDC est capable de monter une brigade mobile affectée à cette tâche avec l’appui de la communauté internationale et utilisation des technologies modernes de traque des cibles: documenter en temps réel les résultats: désarmements, redditions, démantèlements, captures ou neutralisations. Créer une base de données publique mise à jour et vérifiable, listant les noms des personnes, les structures détruites et les combattants démobilisés; favoriser les retours volontaires au Rwanda via des mécanismes transparents en coopération avec le HCR ou le CIRGL.

Internationaliser la fin de la supposée menace FDLR. L’objectif est de créer une nouvelle vérité officielle reconnue par les partenaires internationaux, notamment: faire constater par des missions indépendantes internationales, la fin du supposé caractère menaçant des FDLR ; organiser une mission d’évaluation sur le terrain pour constater des avancées ; promouvoir ce constat par une résolution du Conseil de sécurité ou par un acte étatique que les FDLR ne peuvent plus être évoquées comme justification sécuritaire par un État tiers.

Mener une offensive diplomatique ciblée contre le narratif rwandais dans les enceintes internationales. Ce qui passe par: exiger des mécanismes de sanctions si Kigali continue d’agir au nom d’un prétexte démontré comme obsolète; saisir les juridictions régionales ou Internationales pour faire condamner les ingérences injustifiées.

Recentrer le débat sur les vraies menaces: le M23, les groupes armés et l’économie de guerre. L’objectif est de: monter la focale réelle à la communauté internationale; montrer que les victimes réelles de cette guerre sont des congolais et les destructions se font en RDC, pas au Rwanda; mettre à nu les réseaux d’exportation illégale des minerais opérant sous protection de troupes rwandaises; mettre en avant les conséquences humanitaires et économiques de cette guerre de prédation; solliciter des enquêtes indépendantes sur les filières minières rwandaises, en lien avec des sanctions économiques ciblées.

Proposer la création d’une commission mixte tripartite de « vérité-sécurité » RDC/Rwanda/UA. L’objectif est de clarifier les situations litigieuses en temps réel. Cette commission permettra de vérifier la réalité des menaces réciproques. Elle permettra de créer une cartographie conjointe des groupes armés négatifs actifs. Elle permettra aussi de suivre un plan de désescalade graduelle.

CONCLUSION STRATÉGIQUE

La destruction définitive du faux-prétexte FDLR nécessite: une action concrète et démonstrative sur le terrain; une offensive diplomatique méthodique; une maîtrise de la communication stratégique; une requalification de ce conflit de près de trois décennies comme guerre de prédation dissimulée.

Avec une telle démarche, la RDC ne subira plus le chantage narratif rwandais et pourra œuvrer à restaurer sa souveraineté légitime, y compris devant la Communauté internationale.

Fait à Raleigh (North Carolina, USA), le 3 juillet 2025.

Ce document stratégique est une propriété intellectuelle de CONGO POWER BRAINSTORM – USA (NPO), structure enregistrée et organisée suivant les lois de l’Etat de Caroline du Nord.

Didier Bokungu Ndjoli Directeur exécutif

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