Adhésion de Willy Bakonga à l’USN: les péchés de l’ancien ministre sont-ils pardonnés ?

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Adhésion de Willy Bakonga à l'USN: les péchés de l'ancien ministre sont-ils pardonnés ?
Adhésion de Willy Bakonga à l'USN: les péchés de l'ancien ministre sont-ils pardonnés ?

Africa-Press – Congo Kinshasa. Autoproclamé “Gardien de la gratuité”, Willy Bakonga, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique du gouvernement Ilunga Ilunkamba, avait été soupçonné de détourner des millions de dollars destinés à l’appui de la gratuité de l’éducation de base.

L’Inspection générale des finances qui avait alerté la justice après un travail remarquable dans ce sous secteur de l’Education, avait été applaudi par la population et les enseignants victimes de ce détournement. Parmi eux les NU (Nouvelles unités), NP (Non payés)…

Invité par la justice, ce ministre a fui le pays en traversant, nuitamment, le fleuve Congo. C’est à Brazzaville qu’il a été cueilli et renvoyé à Kinshasa.

Aussitôt arrivé, il a été jugé en flagrance pour la traversée irrégulière, en plus du fait qu’il disposait d’une importante somme d’argent en liquide.

Jeté en prison, l’homme a été miraculeusement gracié, il y a de cela quelques mois, par le président de la République. La ministre de la Justice, Rose Mutombo avait même crié au scandale, soutenant que Bakonga n’était pas éligible à cette mesure présidentielle.

Dans cette polémique, l’ancien ministre de l’Epst a disparu de tous les radars. Pour les uns, il aurait quitté le pays le jour même de sa libération. Pour les autres, il serait en cachette quelque part à Kinshasa.

Aujourd’hui, alors que toute l’attention de l’opinion est sur le dossier de la démission de Jean-Marc Kabund, Willy Bakonga réapparaît en adhérant à l’Union sacrée de la Nation.

Tous ses péchés sont-ils automatiquement pardonnés ? S’il n’est pas livré à la justice concernant le dossier détournement des millions de dollars destinés à l’appui à la gratuité de l’Education de base, on pourra alors douter du chef de l’État qui fait de l’État de droit son cheval de bataille.

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