Africa-Press – Congo Kinshasa. Les nouvelles ne sont pas bonnes du côté de l’Opposition politique du second quinquennat du président Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo quant à la désignation attendue du porte-parole de cette importante composante.
Après l’investiture de l’institution « Président de la République », le 20 janvier, et celle tout récemment de l’Assemblée nationale, la République est au crépuscule de
l’installation du Sénat, la toute dernière institution qui manque pour l’instant à l’appel.
Son bureau définitif est d’ailleurs annoncé dans les tout prochains jours, son bureau provisoire étant à ce jour à l’étape de l’élaboration de son règlement intérieur.
Le poste de porte-parole fait bouger déjà les lignes dans les rangs de l’opposition politique obligée d’amorcer le processus de consultations à l’interne.
Trois législatures (2006, 2011 et 2018) avaient mis une croix sur le porte-parole de l’Opposition, violant ainsi la loi- mère du pays.
Ce qui n’est pas le cas pour le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, désireux d’asseoir les bases d’une véritable démocratie en RDC.
S’adressant aux candidats malheureux de la présidentielle de décembre 2023 dans son discours d’investiture prononcée le 20 janvier au stade des martyrs de la Pentecôte à Kinshasa, il avait lancé: » Vous êtes donc une composante consubstantielle à l’événement de ce jour et vous avez, à juste titre, votre place dans la gouvernance de notre pays ».
Et de préciser: » En ma qualité de garant de la cohésion nationale, j’y veillerai de même que j’exhorterai le Parlement d’assurer l’effectivité du rôle de Porte-parole de l’Opposition que cette dernière voudrait bien désigner conformément à la Constitution ».
Voilà qui est clair. Mais dans le camp de ladite Opposition, les violons ne semblent pas s’accorder.
Premier à donner le ton, selon des recoupements faits par l’ACP, le second parti aux dernières élections avec 18,08 %, qui s’attèle à consulter ses pairs pour des amendements à apporter à un projet de règlement intérieur à déposer à la chambre basse du Parlement.
Celui occupant la troisième position, fidèle à ses positions tranchées, a trouvé bon, selon les mêmes sources, d’y répondre négativement.
« À la place, le leader politique radical préfère des mécanismes consensuels pour corriger d’abord, à son avis, + l’imposture électorale + de décembre 2023′′, a fait savoir sous l’anonymat un député national.
La source a ajouté que ce dernier rejette, par ailleurs, la main tendue par les nouvelles institutions décidées d’organiser, une fois pour toutes, l’Opposition politique en RDC en se conformant à la Constitution.
» Rejetant tout en bloc, le radical devant l’Éternel trouve la démarche d’autres camps de l’Opposition inopportune, chose déplorable », a-t-il conclu.
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