Africa-Press – Congo Kinshasa. Des leaders politiques de premier rang, des chefs religieux et communautaires du Nord-Kivu ont le coeur déchiré par la poursuite des tueries des civils dans le Grand Nord. Il faut vite cette spirale des violences.
En première ligne, Julien Paluku Kahongya, Antipas Mbusa Nyamwisi et le président de Kyaghanda/Kinshasa. Aux côtés d’autres acteurs politiques, religieux et communautaires, le ministre de l’Industrie et autorité morale du Burec ainsi que le président du RCD-KML se sont réunis lundi 14 mars 2022, à Kinshasa, pour peaufiner des stratégies en vue de contribuer à mettre un terme aux massacres récurrents des civils dans la région de Beni.
A l’issue de cette rencontre, les notables ont plaidé pour le renforcement du mariage civilo-militaire. En clair, les populations sont appelées à se mobiliser massivement pour soutenir l’armée. Les participants ont promis leur implication dans la lutte contre ces tueries récurrentes des civils dans cette partie du Nord-Kivu.
La région de Beni est devenue un sanctuaire de l’activisme des groupes armés et surtout des rebelles ougandais des ADF. Plusieurs massacres des civils sont perpétrés dans cette région causant ainsi de nombreux déplacés internes. Les ADF, présentés par l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale, sont installés depuis les années 1990, et pointés auteurs de récents attentats djihadistes sur le sol ougandais.
Depuis fin novembre 2021, les Forcées armées congolaises et ougandaises sont engagés dans une opération conjointe contre ces ADF. Le Nord-Kivu et la province voisine de l’Ituri sont placés depuis mai 2021 sous état de siège, une mesure exceptionnelle qui donne les pleins pouvoirs à l’armée et à la police.
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