Campagne de Vulgarisation de l’Accord de Paix de Washington

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Campagne de Vulgarisation de l'Accord de Paix de Washington
Campagne de Vulgarisation de l'Accord de Paix de Washington

Africa-Press – Congo Kinshasa. Une campagne de vulgarisation de l’accord de paix signée entre la République démocratique du Congo et le Rwanda a été recommandée, ce samedi 19 juillet 2025, aux médias de la RDC, lors de la deuxième journée du séminaire sur l’engagement stratégique des médias au suivi de cet accord.

« Nous voulons accompagner cet accord. Parler de ça, organiser des émissions de vulgarisation de cet accord, c’est-à-dire, des émissions où des journalistes et des acteurs sociaux viennent pour parler de cet accord-là, au niveau des médias. Le mécanisme d’échange d’informations, ça peut être des points de presse ou peut-être la publication régulière des communiqués sur les avancées de la mise en œuvre de cet accord », a déclaré Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de la plateforme ‘’Journaliste en Danger (JED) ».

Devant les professionnels des médias, Willy Kalengay, journaliste et un des intervenants, a énuméré les points forts de cet accord afin d’exhorter ses pairs à s’en approprier.

« J’ai relevé cinq points forts dans cet accord. Le premier, c’est cette désescalade militaire obligatoire. Les deux Etats se sont engagés à mettre fin à ce conflit. Il y a aussi un deuxième point fort, c’est que les deux pays se sont engagés de manière bilatérale à mettre fin au soutien du M23 par Kigali et à neutraliser le FDLR par Kinshasa. C’est un point fort de l’accord », a-t-il dit.

Et de poursuivre: « Troisième point fort, c’est la médiation puissante et crédible des États-Unis. L’implication directe des États-Unis et du Qatar. Et puis, il existe aussi un mécanisme international de suivi. Quatrième point fort, c’est que les États-Unis se sont engagés de manière bilatérale à mettre fin au soutien du M23. Il y a une feuille de route conjointe. Le cinquième point fort, c’est l’ouverture économique régionale, c’est-à-dire, il y a une volonté de transformer les tensions sécuritaires en opportunités de coopération économique ».

De son côté, Mimie Engumba, membre de la « dynamique Zongo », a plaidé pour la levée des restrictions qui empêchent aux journalistes de faire part des avancées dans la mise en œuvre de l’accord dans la partie Est de la RDC.

« La rébellion n’a pas forcément muselé la presse. Elle a créé un climat de terreur. C’est au niveau de Kinshasa que nous avons dit qu’il ne faut pas relayer, alors qu’il y a des médias qui ont des correspondants là-bas, qui peuvent toujours rapporter la réalité de terrain, mais on n’est pas censé les relayer. C’est ça aussi le problème. Moi, je parle avec les correspondants des médias dont je tais les noms qui me disent, on a tué, on a fait ceci, nous vivons dans telle situation. Mais, imaginez que le CSAC n’ait pas pris la directive d’interdire tout ça. Les médias ont récité, tout en taisant les noms des sources », a-t-elle recommandé.

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