Africa-Press – Congo Kinshasa. « Aucun dialogue ou initiative de paix ne peut être mise en place sans mon aval », cette phrase de Félix Tshisekedi est différemment interprétée par une certaine opinion.
Voilà pourquoi Laurent Batumona, fervent fidèle et loyal ah chef de l’État, s’est donné la peine d’expliquer cette pensée du Président de la République.
Intervenant récemment sur la chaîne de télévision « Télé 50 », le président du regroupement politique PEP/AAAP, a appellé les Congolais à distinguer les époques.
Autorité morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), Laurent Batumona a souligné qu »il faut distinguer les époques de Sun City 1 et 2 où les élections ne s’étaient pas encore tenues en RDC.
Laurent Batumona a précisé qu’actuellement, le pays a eu à organiser successivement deux élections. Ce qui lui a poussé à affirmer que « le Président Félix Tshisekedi est légalement élu par le peuple congolais.
« (…) Le dialogue de Sun City ne peut pas être copié par rapport au dialogue qui s’annonce actuellement », a-t-il affirmé.
« Le Président Félix Tshisekedi a clairement dit qu’il est un homme de dialogue, chaque jour il est avec certains anciens chefs de l’État, il a sillonné l’Occident et les pays africains pour dialoguer pour qu’il y ait la paix en RDC », a rappelé Laurent Batumona.
Figure de proue de la scène politique congolaise, Laurent Batumona dispose beaucoup d’expériences pour avoir participé à différents dialogues qu’a connu la RDC.
Il a laissé entendre qu’ « aujourd’hui, après Sun City il y a eu comme résultat les élections. Mais deux ans après, il y a eu la rébellion ».
À son humble avis, Laurent Batumona pense que « le dialogue que le Président Félix Tshisekedi souhaite doit se tenir au pays et non en dehors du pays. C’est pour dire que ce dialogue doit être différent des précédents. Il faut savoir avec qui dialoguer et pour quelle cause ! ».
« Élu à plus 75 % des voix, comment voulez-vous qu’il (Ndlr: Félix Tshisekedi) puisse accepter que ce dialogue se tienne en dehors de la RDC et sans que lui le convoque au nom du peuple? », s’est interrogé Laurent Batumona.
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