Africa-Press – Congo Kinshasa. Lors d’une conférence de presse tenue mardi 4 novembre à Kinshasa, l’opposant congolais et ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Marc Kabund, a lancé un appel à l’organisation d’un dialogue inclusif pour décrisper la crise politique et sécuritaire que traverse la République démocratique du Congo (RDC).
Cependant, cette proposition n’a pas été bien accueillie par le Front Anti-Dialogue un mouvement opposé à toute initiative de dialogue national entre le pouvoir en place, l’opposition et les rebelles de l’AFC/M23.
En réaction, Dieudonné Nkishi Kazadi, chef de file du Front Anti-Dialogue et président du parti politique Congo Positif, a exprimé ses regrets face à la position de Jean-Marc Kabund, qu’il accuse de soutenir des néo-afdeliens.
« Le dialogue est demandé par des politiciens néo-afdéliens. D’où vient qu’un acteur politique, qui n’est pas sorti des entrailles étrangères, se retrouve en train de prêter main forte à une politique dépassée? », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter:
« C’est trop tôt que même lui aussi demande des dialogues. »
Pour Dieudonné Nkishi, l’urgence n’est pas l’organisation d’un nouveau dialogue politique, mais plutôt un travail commun pour l’organisation d’élections transparentes et crédibles, garantissant la légitimité démocratique des animateurs.
« Travaillons tous pour l’organisation de bonnes élections. Les dialogues que vous réclamez consacrent la confiscation du pouvoir du peuple souverain, tel que prescrit à l’article 5 de la Constitution », a-t-il rappelé.
Selon ce mouvement citoyen, des milliers de signatures ont déjà été récoltées à travers le pays pour protester contre toute tentative d’organisation d’un dialogue entre le gouvernement, les groupes armés et l’opposition congolaise.
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