Africa-Press – Congo Kinshasa. Les bureaux du Conseil National de Sécurité (CNS) ne sont pas opérationnels. C’est ce que l’on apprend des sources internes de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) ce mardi 8 février 2022.
Les raisons avancées par nos sources, indiquent que « les enquêtes qui sont déclenchées dans le dossier François Beya, conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité » , toujours en détention dans les locaux de ce service de sécurité depuis samedi dernier.
Ces bureaux seront de nouveau accessibles « une fois que la perquisition sera bouclée » , apprend-t-on. Pendant ce temps, tous les agents du CNS sont conviés de retourner.
Il serait reproché à « Fantômas » (François Beya, ndlr) d’être impliqué dans des dossiers touchant à la sécurité interne et externe du pays. Des informations non encore confirmées par les sources officielles. Seulement, il y a lieu de signaler qu’à la descente d’avion du Chef de l’État le samedi dernier, une forte présence de la Garde Républicaine (GR) était observée sur le tarmac de l’aéroport de N’djili.
Dimanche, des manifestations populaires ont éclaté à la 10e rue dans la commune de Limete. Des militants se réclamant de l’UDPS/Tshisekedi (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) « se révoltaient contre un prétendu coup d’État » . Ces derniers jours à Kinshasa, capitale de la RDC, la présence policière est renforcée dans des coins stratégiques, même situation dans la ville de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga.
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