Africa-Press – Congo Kinshasa. Un nouveau massacre d’une brutalité insoutenable a été perpétré, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2025, à Komanda, dans le territoire d’Irumu, en province de l’Ituri. Alors qu’ils participaient paisiblement à une veillée de prière dans une église locale, au moins quarante civils ont été atrocement tués à la machette par des éléments ADF/MTM affiliés à l’État islamique (ISCAP). Plusieurs autres ont été grièvement blessés, selon un communiqué officiel des FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- publié ce dimanche.
Face à cette barbarie, les FARDC haussent le ton. « Ce crime odieux ne restera pas impuni ! », assurent les Forces loyalistes, qui dénoncent un acte lâche d’un groupe en déroute, cherchant à se venger des pertes qu’il subit face à la pression militaire conjointe menée avec l’Armée ougandaise dans les territoires d’Irumu et Mambasa.
Les FARDC réaffirment avec fermeté leur engagement total: « Nous les traquerons sans répit, jusqu’à leur dernier retranchement. Aucun sanctuaire ne leur sera épargné. » Cette détermination est réitérée comme un message clair aux terroristes: la République ne reculera pas.
Dans le même élan, l’Armée congolaise présente ses condoléances les plus émues aux familles endeuillées, et appelle la population à la vigilance maximale, tout en exhortant chacun à signaler toute présence suspecte. « La sécurité est une affaire collective. Votre alerte peut sauver des vies », rappellent les FARDC.
Elles appellent également à la solidarité nationale et communautaire, pour faire bloc contre l’ennemi commun qui s’attaque aux innocents, même dans les lieux de culte.
Ce carnage de Komanda vient raviver l’urgence de renforcer la protection des populations civiles dans l’Est du pays, où les groupes armés multiplient les actes de terreur malgré les offensives en cours.
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